Quel que soit notre lieu de résidence, nous sommes le plus souvent très éloignés du lieu de production des biens que l’on désire acquérir (un livre, un ordinateur,
du
café...).Ces produits sont acheminés du lieu de production
au
lieu de vente par ce que l’on appelle « la distribution ».
Après avoir étudié son marché, déterminé
les consommateurs qu’elle désire toucher et choisi le positionnement qu’elle
adoptera, l’entreprise doit porter son attention sur le mix distribution de son
produit. C'est-à-dire la mise à disposition d’un consommateur intermédiaire (entreprise) ou final
(consommateur) des biens, des services et des solutions selon l’échéance, le
lieu, la quantité et la présentation adaptés.
Constituée donc, une
variable à la fois stratégique et opérationnelle du mix-marketing d’un produit,
la distribution est une étape indispensable pour mettre les produits à disposition
des consommateurs.
Son organisation est complexe. Elle englobe tout un ensemble de fonctions,
d’acteurs, de circuits et de canaux que nous allons étudier dans ce cours. Elle évolue sans cesse au rythme des innovations technologiques et commerciales.
C’est un élément sur lequel les entreprises peuvent se différencier en choisissant une stratégie de distribution adaptée à leurs produits et à leurs clientèles.
Organisation de la distribution
Définition de
distribution :
Le terme distribution au sens large désigne l’ensemble des moyens
et des opérations permettant d’acheminer et de mettre les biens et les services produits par les entreprises à la disposition des utilisateurs ou
consommateurs finaux grâce aux intermédiaires.
Cette définition permet de distinguer l’acte de distribution
fondée sur l’idée d’écoulement d’un produit ou d’un service qui nécessite une
suite d'opérations de manutention, de stockage, de transport, de l’acte de
vente qui se concentre sur l’idée de revente.
Les fonctions
de la distribution
La distribution assure
un ensemble de fonctions économiques essentielles tant pour les producteurs que
pour les consommateurs. Pour les fabricants, les fonctions de la distribution
impliquent l’exercice de huit types d’activités différentes.
1. La fonctions spatiale : transporter des produits du lieu de fabrication au lieu de
consommation. et manutentions.
2. La fonctions
temporelle : permettre un ajustement des rythmes de production et de
consommation, financement des marchandises
3. La fonctions d'assortiment : Fractionner et mettre les
produits fabriqués en portions , et en conditionnements correspondant aux
besoins des clients et des utilisateurs.
4. La fonction de stockage : Permettre de
rendre le produit disponible en temps et au lieu souhaité par le consommateur
et assurer la liaison entre le moment de la fabrication et le moment de l’achat
ou de l’utilisation, et libérer ainsi le fabricant de la charge du stock dans
ses propres entrepôts. Cette fonction
est étroitement liée à la fonction de transformation temporelle (éviter les
ruptures de stock) et à la fonction financière (réduire le capital immobilisé),
d'où l'importance des livraisons “juste à temps”.
5. La fonction de présentation : Consiste à
mettre en scène les produits de manière à ce que la décision d'achat du client
soit facilitée. Autrement dit constituer
des ensembles de produits spécialisés et/ou complémentaires, adaptés à des
situations de consommation ou d’utilisation.
6. La fonction de communication : Contacter et faciliter l’accès à des groupes de clients à la fois
nombreux et dispersés.
7. La fonction d’information : améliorer la connaissance des besoins du marché et des termes de
l’échange concurrentiel.
8. La fonction commerciale : Promouvoir et pousser
la vente des produits par des actions publicitaires et promotionnelles
organisées sur le lieu même de vente.
9. La fonctions
de logistique : Administrer
et gérer les commandes et les livraisons, émettre les documents de ventes
(factures, titres de propriété) et suivre les payements. En plus de ces
fonctions de base, les intermédiaires ajoutent aux produits qu’ils vendent des
services par leur proximité, leur horaire d’ouverture, la rapidité de la
livraison, l’entretien, les garanties accordées, etc.
Les distributeurs puissants se sont adjugés, ces dernières
années, d'autres fonctions auparavant réservées aux fabricants. Il s'agit
notamment des fonctions : la conception du produit, l'information, le
conseil.
Les circuits
de distribution
1. Défiitions
- Canal de distribution : Le chemin que peut emprunter un produit pour aller du producteur au consommateur. Chaque canal de distribution englobe des réseaux de magasins du même type (hyper, super, magasin de proximité) ou une méthode de vente distincte (vente à domicile ou par correspondance).
- Circuit de distribution : L’ensemble des diffrents chemins que peut emprunter un produit pour aller du producteur au consommateur.
- Canal de distribution : Le chemin que peut emprunter un produit pour aller du producteur au consommateur. Chaque canal de distribution englobe des réseaux de magasins du même type (hyper, super, magasin de proximité) ou une méthode de vente distincte (vente à domicile ou par correspondance).
- Circuit de distribution : L’ensemble des diffrents chemins que peut emprunter un produit pour aller du producteur au consommateur.
- Réseau : C’est l’ensemble des personnes physiques
ou morales qui concourent à la vente d’un bien ou d’un service entre les
producteurs et le consommateur.
- Filière : Ce sont les différents stades de la production
et la distribution relatifs à un marché.
Les circuits sont le plus souvent classés selon leur longueur, qui se mesure en fonction
du nombre de transactions et de canaux intermédiaires. On distingue deux types de circuits.
1) Le
circuit direct court : Il ne compte
aucun intermédiaire
entre le producteur et le consommateur
Circuit direct :
Producteur…………………………..® Consommateur
Exemple :
Vente par correspondance et à distance
Vente à domicile
Ce circuit permet d’économiser la marge du grossiste
et de conserver un contact avec le consommateur
par l’intermédiaire du détaillant.
2) Le circuit indirect (court ou long) : Dans un circuit
indirect, un ou plusieurs intermédiaires peuvent intervenir entre le producteur et le consommateur
Circuit indirect court :
Producteur ………..®Détaillant………®consommateur
Exemple :
Vente directe du producteur au détaillant (produits régionaux)
Vente directe aux détaillants réalisant un chiffre d’affaires
suffisant.
Circuit indirect long :
Producteur ………..®Grossiste…..…..®Détaillant………®consommateur
Exemple :
Commerce traditionnel (textiles, papeterie, cadeaux…).
Canal indirect long associé :
Producteur…….…..® Chaînes volontaires……...®Consommateur
Grossiste +
détaillant
Producteur……..® Groupements d’achats de détaillants ……...®Consommateur
Producteur…….…..® Réseau franchisé…….....®Consommateur
Canal
indirect intégré :
Producteur ……..®Centrale d’achats
+ réseau grandes distributions ….…®consommateur
Exemple : Grands
magasins, grandes chaînes de distribution marketing…
Dans la plupart
des situations de marché, une entreprise aura recours simultanément à plusieurs
circuits de distribution, soit en vue de créer un climat de concurrence et
d’émulation entre distributeurs, soit par souci de complémentarité en vue
d’atteindre des groupes de clients ayant des habitudes d’achat différentes.
Acteurs de la distribution (les
intermédiaires)
On peut classer les acteurs de la distribution selon la fonction qu’ils assurent dans le processus d’acheminement des produits du producteur au consommateur
La fonction de gros :
La fonction de gros consiste à acheter des
marchandises aux producteurs pour les revendre à des détaillants, des
industriels, des prestataires de services ou d’autres commerçants de gros. Les
marchandises peuvent être revendues en l’état (on parle alors de négoce pur),
ou après fractionnement, reconditionnement. Dans tous les cas, le grossiste
prend possession de la marchandise. Elle consiste à acheter des marchandises en
quantités importantes aux producteurs pour les revendre, en plus petites
quantités, à des négociants, des détaillants, des collectivités ou divers
utilisateurs, à l’exclusion des consommateurs finaux. Elle nécessite d’importants investissements pour financer d’une part les entrepôts de stockage et d’autre part les produits stockés.
Elle regroupe les
opérations suivantes
• Sélection
de fournisseurs.
• Achat aux producteurs des produits demandés par
la clientèle.
• Élaboration d’un assortiment de produits.
•
Transport des marchandises des lieux de production aux lieux de stockage.
• Stockage des produits
sur tout le territoire et à tous les niveaux intermédiaires de la distribution
jusqu’aux points de vente.
• Fractionnement des
quantités importantes livrées par le producteur en lots plus réduits conformes
aux attentes des consommateurs.
•
Conditionnement de certains produits.
• Régulation de l’offre
et de la demande par le stockage.
•
Répartition des produits vers les points de vente.
.La fonction de
détail :
Par commerce de détail, on entend la revente par petites quantités (vente
sans transformation) au public de biens neufs ou d’occasion, essentiellement
destinés à être utilisés ou consommés par des particuliers ou des ménages, et
effectuée sur le marché ou par des magasins, des grands magasins, des maisons
de vente par correspondance, des colporteurs et des marchands ambulants, des
coopératives de consommateurs, etc.… La plupart des détaillants sont propriétaires
des marchandises qu’elles vendent .
Les
opérations réalisées par le fonction de détail :
• Mise à disposition des produits aux points de vente.
• Une bonne couverture du territoire et
facilite l’accès des produits aux consommateurs.
• Vente aux consommateurs
ou aux utilisateurs.
•
Une fonction de stimulation de la demande locale
•
Information et promotion, publicité : affichage des prix, opérations de relations
publiques, création de marques pour les distributeurs, PLV...
• Service : livraison à domicile, installation, SAV, information du consommateur.
Une adaptation de l’assortiment
à la clientèle locale
Les différentes
méthodes de vente
Méthode
de vente : ensemble de techniques utilisées pour vendre un produit. La méthode de
vente est fonction du lieu de la vente (magasin, domicile, rue...), du type de magasin,
du produit.
On distingue différentes
méthodes de vente, que l’on peut regrouper au sein de trois grandes parties.
a. Les
méthodes de vente en magasin
La
vente traditionnelle
C’est la vente qui repose sur le contact humain direct entre le vendeur et l’acheteur. Elle est pratiquée dans les petits commerces mais aussi dans les «
boutiques
» à l’intérieur
des grands magasins.
La
vente en libre-choix
Elle permet au consommateur de choisir librement ses produits, de demander éventuellement conseil à un vendeur et d’aller payer à la caisse du rayon correspondant. Elle est encore utilisée dans les magasins populaires.
La
vente en libre-service
Le consommateur se sert seul, dispose ses achats dans un chariot ou un panier,
et paye l’ensemble de ses achats à une des caisses situées à la sortie du magasin. Le produit doit se vendre seul, sans l’intervention d’un vendeur. Les techniques du merchandising permettent de mettre en valeur le produit dans les linéaires. Cette méthode de vente est utilisée dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) à dominante alimentaire.
La
vente assisté
C’est une forme de vente en libre-service donnant la possibilité au consommateur de s’informer auprès de conseillers. Elle est utilisée dans les grandes surfaces spécialisées
(GSS).
b. Les
méthodes de vente directe
Caractérisée par la présence du vendeur au domicile de l’acheteur, la vente directe (ou vente à domicile)
La
vente individuelle
Le vendeur (le plus souvent exclusif et à temps complet) se rend en prospection
au domicile du consommateur pour lui présenter et lui vendre ses produits : livres (Hachette,
Larousse), aspirateurs (Electrolux)...
La vente
par réunion
La vendeuse est reçue au domicile d’une personne (l’hôtesse) qui a invité un groupe d’amies intéressées par la présentation des produits. L’hôtesse reçoit un cadeau en contrepartie de l’organisation de la petite réunion et de la distribution des commandes (livrées chez elle).
c.
Les méthodes de vente à distance (VAD)
La vente à distance se caractérise par l’absence de contact direct entre acheteur et vendeur.
d. Les
autres méthodes de vente
La
vente par tournées
Elle est assurée le plus souvent par des commerçants possédant une camionnette aménagée réalisant des tournées (à la campagne, ou parfois en périphérie des villes). Les produits sont le plus souvent alimentaires.
La vente par distributeur automatique
L’offre du produit et l’acte de vente sont automatisés, soit au moyen d’un distributeur automatique traditionnel (cassettes vidéo, boissons
, photographies...),
Force de
vente et politique de la distribution
Les entreprises utilisent une force de vente propre,
composée de vendeurs ou représentants, soit pour vendre directement aux clients
finaux, soit pour vendre aux intermédiaires de la distribution (grossistes,
détaillants,…)
Le
volume des ventes et les résultats des entreprises dépendent pour une large
part de l’efficacité et du dynamisme de leur force de vente. C’est pourquoi
celle-ci constitue un élément important de la politique de
distribution.
La gestion
de la force de vente comporte
quatre aspects principaux :
- Définition des tâches précises seront confiées aux vendeurs et
sélection de ces derniers.
- Détermination du nombre de vendeurs requis et de leur
affectation (répartition géographique, répartition par produits, répartition
par clientèles ou répartition par tâches).
- Décision quant au statut juridique des vendeurs (représentant
multi-cartes’ ou représentants exclusifs) et leur rémunération (commissions,
salaire fixe, primes,…).
- Formation, animation (stimulation ) et contrôle de la force de
vente.
Les différentes formes de commerce
Les Grands Magasins : très large assortiment, niveau de service très élevé,
localisation urbaine et frais de personnel élevés.
Les Magasins
Populaires (depuis 1927) : Version simplifiée des grands magasins
auxquels ils appartiennent souvent, frais généraux plus modestes, de proximité,
peuvent soit accroître la part du «food», soit développer le libre service
comme un supermarché ou finalement se transformer en magasin populaire
spécialisé.
Les Maisons à
Succursales Multiples : représentent des petits points de ventes
(souvent > 400 m2 ),
généralement alimentaires et de proximité.
Les discounters
et les grandes surfaces : objectifs de volume, de qualité et de
rentabilité. Les discounters ont des présentations parfois plus rudimentaires
et se concentrent surtout sur les produits à forte rotation.
Les magasins
d'usine : Prix très bas (parfois -50 % par rapport au produit équivalent
chez un concurrent !), hors séries, second choix, invendus dégriffés. Pas de
reprise ou d'échange, paiement cash.
Les hard
discounters : + 600 m2
en moyenne, vendent au prix le plus bas avec des marges d'exploitation
«extra-faibles». La forte croissance de ces commerces est due à la crise
économique, au référencement limité (± 600 produits), aux marques
distributeurs, à la présentation dans l'emballage d'origine.
Le secteur
intégré «non-capitaliste» : il s'agit des coopératives de
consommateurs
Le commerce indépendant
Les grossistes : pris en «sandwich» en étant attaqués par
les producteurs et les distributeurs. Avantage concurrentiel que si les
détaillants et les fabricants sont nombreux et éparpillés géographiquement.
Les détaillants indépendants : en phase de déclin, sauf pour ceux qui
se spécialisent et qui gèrent bien leur boutique. Ont peu de pouvoir de
négociation et des compétences limitées.
Le commerce associé
Les groupements de
grossistes augmentent leur
pouvoir de négociation face aux producteurs en accroissant leurs volumes de
commandes.
Les groupements
(ou coopératives) de détaillants ont
pour objet de court-circuiter les grossistes et de rassembler une partie de
leurs achats tout en ayant une possibilité de sortie du groupement.
Le franchising : accord entre le producteur (franchiseur)
et le détaillant (franchisé).
La fonction de la
logistique
La logistique regroupe l’ensemble des processus et des moyens permettant d’acheminer de façon optimale des produits de leur lieu de production aux points de vente
Ces processus et ces moyens nécessitent une collaboration de plus en plus grande entre producteurs et distributeurs pour à la fois réduire les coûts (trans-port, stockage), respecter les délais de livraison et améliorer la qualité du service. Une bonne logistique a des répercussions positives à la fois pour le producteur et pour le distributeur. Cela explique les améliorations récentes dans ce domaine tant au niveau des processus que des moyens
Les
moyens de la logistique
Les investissements liés à la logistique sont très importants. On peut les regrouper en quatre parties principales : les moyens d’échange
de
données,
de
transport,
de
fractionnement et de stockage.
a. Les moyens d’échange de
données : (L’EDI)
L’EDI
est l’échange par télétransmission de données structurées, d’ordinateur à
ordi-nateur, selon des formats standards, entre partenaires indépendants. C’est
un outil de communication (et non une technologie) multifonctions qui s’inscrit
dans une démarche de partenariat entre ptoducteur et distributeur.
b. Les moyens de
transport
Le transport par route utilisé dans la distribution
nécessite des flottes de véhicules appartenant aux producteurs et aux distributeurs. Ces camions transportent les produits du lieu de production aux différents lieux de fractionnement et de stockage répartis sur tout le territoire (et à l’étranger), et parfois même directement aux points de vente importants (si la quantité commandée justifie l’utilisation d’un véhicule entier pour un point de vente).
Les coûts liés au transport sont très importants, ce qui explique le souci, de la part des différents partenaires de la distribution, de rentabiliser les déplacements des véhicules en optimisant au maximum leur taux de remplissage.
c. Les moyens de
fractionnement et de regroupement
Le fractionnement et le regroupement sont deux opérations réalisées dans un immense bâtiment appelé plate-forme.
C’est une vaste surface qui reçoit des marchandises par camions entiers de la part de différents fournisseurs. Une fois déchargées, ces livraisons (de produits identiques) sont fractionnées dans différents camions qui regroupent des produits différents pour livrer un ou plusieurs points de vente.
d. Les moyens de
stockage
Ce sont des entrepôts qui permettent de stocker sur différents endroits du territoire français (et étranger) des marchandises pendant une période pouvant varier d’un jour (produits frais) à plusieurs semaines. Les points de vente adhérents passent leurs commandes directement à l’entrepôt qui assure la livraison.
Ce système permet d’éviter à chaque point de vente d’assurer un stock important de produits : le lieu de stockage est commun à tout un ensemble de points de vente géographiquement proches.
La stratégie de distribution
I) Stratégies de
distribution du producteur :
La stratégie de distribution d’un produit
ou d’un service est une étape qui compose le marketing mix. Evidemment, parler de stratégie implique la
mise en place d’une réflexion poussée, puisque la décision prise engage
l’entreprise sur le long terme. Il est par conséquent indispensable de cerner
cette phase de travail afin de trouver la stratégie de distribution la plus
appropriée. Ainsi avant d’élaborer une stratégie de distribution le responsable
marketing doit commencer une analyse des stratégies mises en place par les
concurrents directs et indirects. Car le choix de la stratégie est un réel
enjeu puisque la façon dont va être acheminée l’offre aura un impact sur :
·
L’image
de marque
·
Le
prix de vente
·
La
relation marque/consommateur
·
Les
délais de livraison
·
Le
degré de dépendance vis-à-vis des distributeurs
·
La
zone géographique destinée à la vente
Les critères de choix des circuits de
distribution :
Le choix d’un circuit de distribution est une décision très
délicate dans la définition du marketing-mix. Il est largement déterminé par un
ensemble de contraintes propres au marché visé et à ses habitudes d’achat, aux
caractéristiques du produit lui même et aux caractéristiques de l’entreprise,
notamment l’importance des moyens dont elle dispose. Voici les critères
habituellement retenus et leurs implications sur le type de circuit de
distribution à adopter sont :
Critère
|
Incidence
sur le choix
|
La conformité aux objectifs de l’entreprise
|
Le choix d’une stratégie de distribution
doit se faire en fonction des objectifs Marketing de m’entreprise (ex :
part de marché, image des produits…). Certains de ces objectifs impliquent
l’utilisation d’un type de circuit de distribution (ex : image haute
gamme nécessite des intermédiaires sélectionnés). D’autres part, la
distribution est un des éléments du Mix du produit. Le choix des autres
éléments du plan (produit, prix, communication) a une incidence sur le
circuit de distribution et inversement (ex : un parfum luxueux, d’un
prix élevé, devra être distribué en parfumerie et non en grandes surfaces).
|
Caractéristiques
du produit à distribuer
|
Un produit périssable exige des circuits capables
d’assurer un transport rapide et des conditions de conservation
satisfaisantes. Un produit de valeur unitaire faible comme le yaourt exige un
circuit de distribution très démultiplié et dispersé.– Un
produit de haute technicité exige généralement des circuits de distribution
spécialisés, capables d’assurer des fonctions d’information, de conseil ou de
service après-vente.
|
Caractéristiques
et comportements d’achat des clients potentiels finaux
|
Plusieurs
questions doivent être posées concernant les clients :–Quel
est le nombre, la localisation et la dispersion des clients potentiels ?
·
Où
font-ils actuellement leurs achats pour le produit considéré(répartition de
ces achats entre les différents canaux existants) ?
·
Quels
sont les besoins d’informations, de conseils et de services exprimés ou
manifestés par les clients?
|
Caractéristiques,
comportements et attentes des canaux de distribution disponibles
|
L’entreprise doit se poser les questions
suivantes pour chacun des canaux qu’elle pourrait envisager de retenir
·
Quel
est le nombre et quelle est la répartition géographique des entreprises
appartenant à ce canal ?
·
Dans
quelle mesure les entreprises constituant ce canal possèdent-elles le
personnel, les équipements et les compétences techniques nécessaires à la
distribution du produit ?
·
Dans
quelle mesure les habitudes, les règles de gestion et les attentes
(financières ou autres) de ces entreprises sont-elles compatibles avec la
politique de marketing du producteur.
|
Ressources et
puissance de l’entreprise
|
Selon les
ressources financières dont elle dispose, une entreprise pourra ou ne pourra
pas envisager de prendre à sa charge une partie des fonctions de la
distribution.
|
Critères de
rentabilité
|
Chacun des
circuits de distribution possibles permettra à l’entreprise de réaliser un
certain volume de ventes, et par conséquent de recettes. Par
ailleurs, chaque circuit comporte pour l’entreprise un certain coût, dont les
principaux éléments sont : le coût de constitution du circuit (exemple
négociations avec l’intermédiaire de la distribution pour faire référencer
les produits de l’entreprise) et les coûts de gestion du circuit (exemple :
rémunérations et antres charges correspondant à l’activité de la force de
vente de l’entreprise). La différence entre les recettes totales associées à
un circuit de distribution et ses coûts détermine et sa rentabilité.
|
L’efficacité
|
Elle dépend de :
- sa puissance, càd la possibilité de
couvrir un territoire géographique plus ou moins important ;
- sa souplesse, càd la possibilité de
modifier facilement le mode de distribution ;
- les fonctions remplies par les
intermédiaires, notamment les distributeurs, leurs compétences et leurs
motivations à mettre en œuvre la politique de distribution choisie ;
|
Risques de
conflits futurs
|
Les pratiques
de ventes susceptibles de dégrader l’image de marque du producteur ou les
rivalités entre les canaux de distribution constituent des sources
potentielles de conflits dont il faut tenir compte afin de minimiser les
risques de conflits futurs avec les distributeurs.
|
Les différentes
stratégies de distribution :
Que l’offre soit
un produit ou un service, voici les caractéristiques des différentes stratégies
de distribution :
La distribution intensive
La distribution intensive
Cette stratégie consiste à distribuer un produit dans le plus grand nombre de points
de vente possible. Elle convient aux produits de grande consommation, souvent en parallèle avec une communication elle aussi
intensive.
Le principal avantage de cette stratégie est qu’elle permet de générer un chiffre d’affaires important et de faire connaître le produit
assez rapidement.
Cette stratégie donc est
un moyen de diminuer la taille de la force de vente et de permettre aux
consommateurs de s’approvisionner facilement. De plus, les coûts de stockage
sont faibles puisque chaque point de vente s’en charge.
En revanche cette
stratégie est très coûteuse puisqu’elle demande une production de masse et une
communication importante, ainsi que la difficulté de bâtir une image de marque cohérente (puisqu’on peut trouver le produit
partout).
La distribution sélective
Elle est utilisée quand un fournisseur approvisionne seulement quelques commerçants, qu’il doit choisir en fonction de critères qualitatifs (taille, compétence, services offerts à la clientèle) sans discrimination ni limitation quantitative injustifiées.
La distribution sélective est commune avec des produits comme les ordinateurs,
les appareils ménagers téléviseurs, où les consommateurs sont prêts à faire le
tour et où les fabricants veulent une grande dispersion géographique.
La sélection d’un commerçant par un fabricant n’empêche pas ce commerçant de vendre des produits concurrents.
L’avantage pour le fabricant est le moindre coût de distribution et l’assurance de vendre son produit par l’intermédiaire de distributeurs correspondant aux critères qualitatifs fixés.
Le principal inconvénient est la faible couverture du marché.
Dans ces deux stratégies non exclusive (intenssive et sélective) ; on
rencontre trois types de contrats :
– le contrat de vente classique,
– le contrat de distribution sélective où le distributeur
est autorisé à vendre des produits concurrents,
– le
contrat d'agréation où le distributeur agréé peut se prévaloir d'une compétence
reconnue par le fabricant
La
distribution exclusive ou contrôlée
« C’est un contrat par lequel le concédant s’engage, sur un territoire donné,
à ne vendre qu’à son concessionnaire qui doit, à titre de réciprocité, respecter certains critères et s’interdire de commercialiser des produits concurrençant les produits concédés
» (Cour d’appel de Colmar,
9 juin 1982).
Cette stratégie est souvent destinée au
secteur du Luxe. En effet, la marque donne l’exclusivité concernant la
diffusion de ses produits à un seul ou à un nombre très restreint de
distributeurs. L’image est mieux maîtrisée et la proximité avec les
consommateurs est existante.
Dans la distribution exclusive ; on peut trouver les contrats suivants :
– le contrat de fourniture exclusive où le producteur
s'engage à livrer toute sa production au distributeur,
– le contrat d'approvisionnement exclusif où le
distributeur s'engage à s'approvisionner exclusivement auprès de tel
producteur,
– le contrat de franchise,
– le contrat de concession où le concessionnaire est un
commerçant qui, à ses risques et périls, mais sous le contrôle du concédant,
achète des produits sous une certaine marque dont il possède l'exclusivité de
la revente. Exemple : Les concessions automobiles.
La Franchise
Permet au producteur d’avoir le contrôle
sur les distributeurs pour assurer une commercialisation identique à chaque
point de vente, une politique d’entreprise et une image de marque respectée.
Les inconvénients de la distribution
contrôlée, de la distribution sélective et du franchisage sont similaires,
puisqu’effectivement ces stratégies ne permettent pas de recouvrir de façon importante
le marché, le choix des distributeurs est complexe et la charge administrative
est lourde.
L’entreprise doit également fixer des objectifs de commercialisation sur
le court, moyen et long terme, et par conséquent voir quelle stratégie peut
répondre à ces objectifs. Un tel choix impose la mise en place d’une étude de
l’environnement, des forces et faiblesses ainsi qu’une étude comparative des
coûts, des réglementations et tout autre aspect des stratégies.
Organisation et
choix du réseau :
Le choix du
réseau :
Choisir un réseau de distribution, c’est
avant tout déterminer le type de contrat qui liera le producteur au
distributeur ; afin d’éviter tout conflit qui pourrait surgir
ultérieurement. Il est donc prudent de rédiger u contrat prévoyant rigoureusement
les engagements réciproques.
La gestion du
réseau :
La gestion du réseau s’oriente vers trois
axes :
La mise en
place d’un partenariat avec les membres
du réseau : plusieurs
moyens sont utilisables : concours, cadeaux, formation. Cette relation
permettra de prévenir des conflits qui pourraient survenir, en créant un esprit
de cohésion.
La gestion des
conflits :
- Les conflits entre producteurs et
distributeurs qui naissent à propos des conditions de prix, de référencement
(présence et place des produits en linéaire), ou le respect des obligations
réciproques et chacun (livraison, SAV
non satisfaisant, mauvaise application de la politique promotionnelle du
distributeur).
- Les conflits entre distributeurs
concurrents : exemple lorsque les conditions de prix sont différenciés,
des litiges peuvent apparaître. Dans ce cas la création de lignes ou de marques
spécifiques à certains types de points de vente permet de les limiter.
L’évaluation et le contrôle des
performances du réseau : il
convient de mesurer la qualité du service rendu au client, la fiabilité des
délais de livraison, le CA réalisé, sa progression par type de clientèle et par
produit.
Tout distributeur inefficace doit être éliminé du réseau.
II) Stratégie
de distribution du distributeur
1) Composants du marché : Les
composantes du marché des distributeurs sont les mêmes que celles de toutes les
autres entreprises.
L'assortiment
L'assortiment est le choix de produits proposés par le distributeur à ses clients. Le distributeur doit choisir la largeur et la profondeur de son assortiment. Il dépend de la taille du point de vente.
L'assortiment est le choix de produits proposés par le distributeur à ses clients. Le distributeur doit choisir la largeur et la profondeur de son assortiment. Il dépend de la taille du point de vente.
Les
concurrents
Ce sont les autres distributeurs qui utilisent la méthode de vente et/ou qui se situent dans la même zone de chalandise. Il existe en fait deux sortes de concurrence :
Ce sont les autres distributeurs qui utilisent la méthode de vente et/ou qui se situent dans la même zone de chalandise. Il existe en fait deux sortes de concurrence :
Une concurrence
entre points de vente du même type
Une concurrence
entre points de vente de types différents
Les clients
Les clients des distributeurs sont regroupés dans une aire géographique qui est la zone de chalandise du magasin. Ils ont des caractéristiques telles que le concept DU magasin les intéresse.
Les clients des distributeurs sont regroupés dans une aire géographique qui est la zone de chalandise du magasin. Ils ont des caractéristiques telles que le concept DU magasin les intéresse.
2) Choix
stratégique de distribution des distributeurs
Choix stratégique
|
Contenu et
exemples
|
|
Choix de sa cible
|
définir la taille de la zone géographique à l'intérieur de
laquelle se trouvent ses clients potentiels
|
|
Choix du produit : l'enseigne
|
Pour une entreprise de distribution, le produit c'est le
magasin. La notion de cycle de vie s'y applique. On le constate avec les
grands magasins qui sont en période de déclin, alors que les maxi-discounteurs
sont en pleine croissance et proches de leur phase de maturité.
Les offres faites dans l'enseigne dépendent aussi d'un choix : |
|
Segmentation
|
Offre de produits/services différenciés selon les clients et
leur typologie
|
|
Spécialisation
|
Spécialisation dans un type de produit ou dans une formule de
magasin
|
|
Diversification
|
Elargissement de l'offre proposée dans les produits ou la forme
de vente (assurances, voyages,...)
|
|
Intégration en amont
|
Achat en amont d'entreprises industrielles pour maîtriser
l'approvisionnement
|
|
Internationalisation
|
||
Positionnement de l'enseigne
|
Nécessité d'adapter un positionnement spécifique de l'enseigne
afin de se différencier de la concurrence en occupant une place originale
dans l'esprit du consommateur. Le positionnement peut se faire par le prix,
le choix, les services offerts, la qualité de l'offre
|
|
Choix de la zone de prix
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Le distributeur définit une zone de prix à l'intérieur de
laquelle se trouveront tous les produits de l'assortiment
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Choix des méthodes de vente + services
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Décision stratégique prise en fonction du produit, des cibles,
du savoir-faire (vente en libre-service, téléachat, vente à domicile, vente
par Internet)
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Choix de la communication
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Objectif : faire connaître le concept d'enseigne + convaincre la
cible retenue d'acheter chez lui. En plus des moyens traditionnels, le
distributeur dispose de son magasin (informe sur le concept)
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Les objectifs du
distributeur sont : développer
son CA, augmenter sa rentabilité, développer et fidéliser sa clientèle.
Ses contraintes
sont : juridiques (abus de
position dominante,...); techniques (logistiques,...), de clientèle (besoins,
attentes,...), de produits, de concurrence (positionnement des enseignes)
Les mutations de la grande
distribution
La fin du XXe siècle a été marquée par de nombreux changements dans la grande distribution, et ceci dans différents domaines. Face
à l’intensification de la concurrence, marquée par une forte concentration des
points de vente, l’apparition et le développement de nouvelles formes de
commerce, le déclin des formes de commerce traditionnelles et face au contexte
de crise et de baisse de marge, distributeurs et producteurs ont développé
un partenariat commercial qui peut
prendre plusieurs formes. Cette coopération s’oriente aujourd’hui vers les
démarches suivantes :
Développement des marques de distributeurs (MDD) On assiste depuis quelques années à un développement des MDD dans la grande distribution. Toutes les enseignes possèdent leurs propres marques.
Le trade marketing
Né aux
Etats-Unis et apparu en France au tout début des années 1990, le trade marketing
correspond, pour le producteur, à une politique prenant en compte les spécificités de chaque enseigne afin de pouvoir lui fournir : des produits, des marques, un assortiment adapté à son positionnement et à sa clientèle, un marchandisage correspondant à ses attentes, des opérations de promotion, des conseils personnalisés.
Le trade
marketing représente l’intégration
de
la
distribution
(et de sa diversité) dans la stratégie marketing de l’entreprise. Il tend vers une relation non pas de rapport de force, mais de partenariat entre producteur et distributeur.
Les grands producteurs ont créé dans leur organigramme une structure trade marketing
: chaque enseigne est suivie
par une personne. On passe
ainsi d’une logique produit
à une logique client.
Ces modifications, tant chez le producteur que chez le distributeur, permettent une meilleure adéquation à la réalité des échanges : travailler en partenariat pour améliorer son chiffre d’affaires, sa rentabilité, et proposer au consommateur final des produits &
un
service d’une plus grande qualité
L’ECR
(Efficient Consumer Response, ou « Réponse Efficace au consommateur»)
L’ECR est né aux États-Unis à la fin des années 1980 à l’initiative du distributeur WalMart et du producteur Procter & Gamble. Leur but était de développer un ensemble de techniques mais aussi une philosophie visant à créer de véritables relations de partenariat entre producteurs et distributeurs, pour améliorer le service apporté au
consommateur.
On peut regrouper les différents concepts de l’ECR en quatre familles
·fiabiliser et fluidifier les flux d’informations correspondants via l’EDI et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (internet)
·La gestion de la demande, que l’on peut associer au concept de category management.
L’objectif du category management est de définir des catégories constituées de groupes de produits et de services perçus par le consommateur comme liés ou substituables. L’optimisation de l’activité promotionnelle et de l’introduction des nouveaux produits est l’un des grands axes de réflexion de la gestion de la demande.
· La gestion des approvisionnements, qui regroupe toutes les techniques d’organisation logistique visant à diminuer les stocks tout en préservant le taux de service (nombre de colis livrés rapporté au nombre de colis commandés) : calcul de commande assisté par ordinateur, cross-docking (fractionnement et regroupement de produits venant de plusieurs fournisseurs, sur une plate-forme).
· Les technologies de support, qui décrivent les outils au service de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement
La lecture optique
aux caisses (Scanning)
En quelques années,
la
lecture
optique s’est étendue à l’ensemble de la grande distribution. La totalité des hypermarchés, des supermarchés, et une grande majorité de surfaces plus restreintes sont désormais
équipées.
Les avantages
pour le distributeur sont les suivants :
– pas d’étiquetage individuel des produits,
– exploitation possible des données issues de la lecture optique (analyse fine de la participation de chaque produit aux résultats du magasin, proposition
de coupons de réduction adaptés aux achats de chaque client, gestion des approvisionnements...).
Pour le consommateur, le principal avantage réside dans le gain de temps aux caisses (autour de 15 % en moyenne).
Par contre, le principal inconvénient concerne la possibilité d’une différence entre le prix affiché sur le rayon et celui enregistré dans l’ordinateur central (et donc imprimé sur le ticket de caisse). Ce type d’erreur est quand même relativement rare, mais il a poussé les responsables de grandes surfaces à installer, dans les magasins, des lecteurs permettant aux consommateurs de vérifier la correspondance prix/produit entre ce qui est affiché en rayon et l’information présente dans l’ordinateur.
Des expériences de « self scanning » sont désormais réalisées dans quelques magasins en France (notamment chez Auchan) : au moyen d’un lecteur qu’il prend sur un support à son entrée dans le magasin,
le consommateur effectue lui-même la lecture du code-barres des articles qu’il achète, avant de mettre les produits dans son chariot. À la fin de ses achats, le client remet le lecteur sur son support et obtient un ticket (code-barres) en contrepartie. Il se rend alors vers une caisse spécifique où il donne à la caissière le ticket. Elle lit le code-barres et imprime un ticket détaillé qu’elle remet au client. Des contrôles aléatoires sont effectués pour vérifier que les produits figurant sur ce ticket correspondent bien aux produits présents dans le chariot.
L’étiquetage électronique de Gondole
(EEG)
Pour
éviter les erreurs de prix entre ceux qui sont affichés en rayon et ceux entrés dans l’ordinateur central, il existe la possibilité d’installer un étiquetage
électronique sur les rayons de chaque gondole. Reliées par radiofréquences ou par infrarouge à l’ordinateur central, les étiquettes électroniques (LCD)
affichent le même prix que celui qui sera payé par le consommateur à la caisse. Ce
système possède d’autres avantages :
• les chefs de rayon n’ont plus à disposer de petites étiquettes en papier sur les rayonnages (gain de temps),
• les prix sont toujours indiqués en rayon (alors que les étiquettes en papier sont parfois absentes...),
• le double affichage euros/francs est très simple à mettre en place,
• les prix sont changés en temps réel (la gestion des opérations promotionnelles est ainsi grandement facilitée),
• les informations de gestion réservées au personnel peuvent être très nombreuses (jusqu’à 20 pages d’affichage).
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