La communication hors-média
Qu’entend-on par « la communication hors média » ?
Afin
de mettre en évidence l’unicité de la communication hors média, il faut dans un premier temps définir précisément ce qu’est la communication hors média, à travers quels modes de communication.
« On appelle communication hors-média tous les modes
de communication autres que la publicité véhiculée dans les grands médias.
C'est donc la réunion hétéroclite de la promotion des ventes, du marketing
direct, des relations publiques, de l'événementiel du parrainage sportif ou
culture (mécénat), des foires, expositions, salons, de l'édition promotionnelle
off line et on line etc... ».
Selon cette définition, tirée du « le MERCATOR »
(éditions Dunod),la communication hors-média est diversifiée et englobe des
moyens de communication très différents. La promotion des ventes est un exemple
de communication hors-média, souvent utilisée car elle permet de fidéliser une
clientèle, tout comme le marketing direct. Tout ce qui concerne les relations
publiques et relations presse a aussi un
rôle important dans une stratégie de communication car
cela permet de faire connaître l’entreprise auprès d’une cible précise. Le
sponsoring est une pratique qui se développe également car il permet à une
entreprise de montrer ses valeurs en soutenant des associations ou pratiques
culturelles valorisantes. Internet et les réseaux sociaux notamment peuvent
aussi être classés dans la communication hors-média notamment avec le marketing
viral. Il convient également d’intégrer dans cette sphère la force de vente et le marchandisg.
De toute
évidence on constate qu’à partir des années 80 une nette progression de la communication hors média, aux dépens de la communication plus traditionnelle : les médias de masse.
Grâce à son
coût moins onéreux par rapport à la communication media les annonceurs des différents
secteurs d’activité allouent
donc de plus en plus de budget
aux techniques de communication
dites « hors média ». Car elle permet de cibler plus précisément
les clients au moyen d’outils adaptés.
La
promotion des ventes
Introduction :
La promotion des ventes a
longtemps été une parente pauvre du marketing, en particulier face à la
publicité. La promotion semblait limitée à des actions tactiques, portant sur
des budgets limités, ayant quelques effets à court terme, mais sans impact réel
à moyen terme. Cette vision s'est trouvée totalement renversée par l'évolution
des dernières années. Le budget total consacré à la promotion aux Etats-Unis
est aujourd'hui bien supérieur à celui de la publicité. Mais surtout, on s'est
rendu compte de la diversité des impacts de la promotion, et de ses enjeux
stratégiques.
Devient un outil puissant et
diversifié ; la promotion des ventes et sans que nous en ayons conscience,
est en train d’envahir notre vie quotidienne. Encore il y a peu de temps son
champs est limitée à des offres directes
sur des produits banalisés, aujourd’hui elle s’intéresse à des univers de
produits ou de services de plus en plus variés. Ainsi, qui aurait pu imaginer
il y a quelques années que les offres promotionnelles seraient monnaie courante
dans des secteurs tels que l’immobilier, l’automobile, le transport aérien,
l’informatique ou le téléphone ?
C’est dans les années 1980 que la conception de la promotion des ventes évolue. Dés lors la promotion des ventes apparaît
comme une technique de vente efficace à court et moyen terme qui se positionne en tant qu’outil de communication dit « Hors Média ». Cette technique de communication, très spécifique, diffère
de la publicité et des autres
moyens de communication (publicité événementielle, marketing direct...), mais elle fait partie intégrante du mix de communication
En quoi consiste réellement la promotion des ventes ? De
quels moyens dispose-t-elle ? Quels sont ses objectifs ? Et quelle est sa
stratégie ?
Définitions de la promotion des
ventes : Il existe diverses définitions de la promotion des ventes :
Selon l’ISP (Institute of sales management), « la promotion
est un ensemble de techniques de marketing tactique (actions commerciales)
conçues dans le cadre d’une stratégie marketing pour ajouter de la valeur à un
produit ou service pour atteindre des objectifs marketing et commerciaux
spécifiques ».
Pour Cohen, la promotion des ventes constitue « l’opération
qui offre et qui apporte un avantage effectif au consommateur, dans un temps et
un espace géographique limités. »
La définition proposée par M. Guilbert (1986) considère la
promotion des ventes comme une « action marketing consistant à modifier,
pendant un laps de temps prédéterminé, l’offre de base de la firme dans le sens
d’un avantage distinctif (matériel et/ou psychologique) accordé à une cible
(consommateur : client, prospect), distributeur, vendeur, prescripteur, pour un
comportement défini, et/ou à un produit (ligne, gamme).»
Quant à Chandon (1994), il définie la promotion des ventes
comme « une modification temporaire et tangible de l’offre dont l’objectif est
d’avoir un impact direct sur le comportement des clients de l’entreprise et sur
la force de vente. »
« La promotion des
ventes consiste à modifier, pendant une durée limitée, l’offre produit ou l’offre prix
pour inciter l’acheteur potentiel
à passer à l’acte ou pour
amener le distributeur
à privilégier le produit par rapport à ses
concurrents » (voir JM.DECAUDIN, « La communication
marketing, concepts, techniques,
stratégies »),
Enfin la définition de la promotion de Lassegue (1972-1973)
considérant la promotion comme « l’ensemble des techniques provoquant une
augmentation rapide, mais provisoire, des ventes, par l’attribution d’un
avantage exceptionnel aux distributeurs, aux consommateurs d’un bien » En
regroupant ces différentes définitions proposés par ces auteurs spécialisés
nous pouvant donc décrire la promotion des ventes comme étant l’ensemble des
actions commerciales qui visent à stimuler les ventes organisées autour d’une
offre temporaire destinée au consommateur final ou à la distribution en
utilisant ces principales techniques promotionnelles : les concours, les
loteries, la réduction de prix, les primes, le couponing…
La mission
de la promotion des ventes
La promotion des ventes se caractérise par une offre immédiate et concrète, spécifique, ayant une durée limitée. C’est une offre de type exceptionnel et inhabituel, toujours liée à un produit, un service, un point de vente, dont les objectifs sont très précis et parfaitement
mesurables. L’objectif est de modifier
la demande finale, et ce quelque soit la technique promotionnelle utilisée. Ainsi,
la promotion est un vecteur de communication de l’offre, comme la publicité qui cherche à agir sur les ressorts
psychologiques des individus pour promouvoir
l’offre de l’entreprise.
Contrairement à la stratégie PULL qui consiste à investir massivement dans la publicité de masse de façon à développer chez le consommateur une préférence pour la marque,la stratégie promotionnelle est une stratégie PUSH qui utilise au maximum la force de vente et le réseau
de distribution pour promouvoir
activement le produit jusqu’au
consommateur final.
A travers ce type de
stratégie, voici les différents objectifs de la promotion des ventes :
a. Objectifs du
fabricant:
Assurer une meilleure présence de son produit en magasin
Se différencier de la concurrence
Promouvoir la marque
Augmenter les ventes
Prendre des parts de marché
Fidéliser le consommateur
Relancer le produit.
Augmenter les volumes à court terme (accélérer les
rotations chez les
distributeurs...),
Communiquer de manière directe et opérationnelle
sur le produit, la marque,
l’entreprise.
b. Objectifs du
distributeur :
Se différencier de la concurrence
Promouvoir l’image du magasin
Augmenter les fréquences des visites au magasin
Augmenter la rotation des stockes
Stimuler l’achat d’impulsion
Augmenter le chiffre d’affaire Animer le magasin
Agir directement sur le consommateur (faciliter le passage à l’acte d’acheteurs
),
Modifier l’offre elle-même (faciliter
l’essai d’un produit...).
En ce sens, les objectifs principaux de la promotion sont de montrer et de faire connaître, ou faire essayer le produit, de réduire le frein du prix ou encore de
déclencher l’achat impulsif.
La communication de la promotion
La promotion
a besoin de publicité pour être reconnue.
Une promotion qui n’est pas visible n’est pas efficace. Mais à la différence de la publicité de masse, pour laquelle les supports ont comme
fonction de délivrer un message
explicatif, valorisant et incitatif
pour attirer le consommateur vers le produit; (stratégie "tirée"), la
promotion des ventes a pour objectif de pousser le produit vers le consommateur
au moment même de l'acte d'achat; stratégie "poussée", en utilisant
des supports ou vecteurs (tels que
le produit lui-même
avec le packaging, le lieu de vente avec
la
PLV, l’ILV, chariots, prospectus...ou encore les médias tels que Internet, presse, affichage...)
qui induisent nécessairement une invitation à faire et à gagner quelque chose : renvoyer une preuve d’achat, faire tamponner une carte de fidélité,
envoyer un bulletin de participation.
On distingue en général trois grands types de message
dans la communication de la
promotion :
- Soit le
vecteur communique simplement
l’offre : « chez Shell un plein, un pin’s »
- Soit l’offre est communiquée par un support indispensable qui permet d’obtenir réellement l’avantage promotionnel
: par exemple un bon de réduction
à valoir sur le prochain
achat et véhiculé par l’emballage.
Dans ce cas, le consommateur se sent immédiatement acteur et
en possession d’un élément tangible qui fait de lui un
potentiel bénéficiaire.
- Soit la communication de la promotion passe
par la distribution directe
de l’avantage promotionnel
comme la distribution de couches Pampers dans les crèches ou chez les pédiatres, ou encore d’échantillons de parfums ou de crèmes
dans les magasines féminins.
La communication promotionnelle n’est pas unilatérale
et indépendante
La promotion attire plus facilement les clients
non fidèles, mais elle ne les retient
guère. Elle doit donc être complétée par d’autres actions (par exemple, un
jeu-concours en magasin peut être relayé sur le tract de la chaîne de magasin en question, ce qui lui garantie une meilleure
communication auprès
de la cible magasin). Il est donc très important de définir rigoureusement la répartition optimale du budget publi-promotionnel.
Aujourd’hui, on constate en effet que de plus en plus les différents outils de communication s’enchevêtrent les uns les autres, et cela révèle la
complexité de plus en plus accrue de
la communication. Car, les entreprises ont compris que la communication de masse ne répondait
plus de manière
optimale à leurs objectifs ; et pour cause, il est désormais nécessaire d’envisager la communication comme au service de la relation à long terme avec le client. Kotler et Dubois parlent ainsi de « communication marketing
intégrée », c’est à dire que le service marketing est de plus en plus amené à gérer les différents
modes de communication en un seul en même plan de communication, découlant de la
stratégie marketing globale.
De manière générale, la promotion des ventes s’associe
souvent aux communications directes car elle propose une stimulation supplémentaire. Elle se
combine donc aisément aux politiques de prix, de merchandising, de distribution, de produit
ou de conditionnement, car la souplesse d’utilisation des techniques promotionnelles permet
le réajustement et les améliorations
de ces politiques. Car désormais la force d’une communication se mesure à l’utilisation conjointe de multiples techniques.
Ainsi, s’il est vrai que la publicité (Télévision, Presse,
Cinéma) et la promotion des ventes ont toutes deux pour
objectif ultime d’influencer les comportements d’achat des publics auxquels elles s’adressent, elles
se distinguent par leur mode d’action. En effet, la publicité cherche à influencer le comportement d’un public par transmission
de messages ayant pour effet de modifier
les connaissances, les images et les attitudes de ce public. La promotion,
elle, cherche à provoquer ou stimuler les comportements souhaités en les rendant plus faciles
et plus gratifiants.
Autrement dit la publicité
vise à informer et la promotion à faciliter l’achat. Ces deux
modes de communication sont souvent
utilisés conjointement car ils se renforcent mutuellement. Par exemple, une opération de couponning pour un nouveau produit
aura d’autant plus de succès que ce produit se sera fait connaître
préalablement ou simultanément par
une campagne de publicité.
Evaluation de la communication de la promotion
Quelque soit la cible, quelque
soit le mode d’utilisation des supports, le dispositif
de communication nécessaire à l’optimisation de l’offre promotionnelle doit être conçu et évalué à partir de quatre critères principaux :
- la couverture, qui évalue
en % de la cible visée
- la répétition,
qui est le nombre moyen de
messages délivrés à la cible
- l’économie, qui est la mesure du coût de production et de diffusion du message
promotionnel
- l’adéquation
entre les supports, le mécanisme, la dotation etc
Techniques
promotionnelles : Il existe une grande diversité des techniques
promotionnelles, extrêmement pointues ; susceptibles d’opérer dans des
circonstances très diversifiées. Ces techniques offrent un avantage, quelle que
soit la forme de celui-ci.
Il peut être concret ou psychologique, immédiat ou différé,
donné systématiquement sur preuve d’achat ou sur tirage au sort, voici donc les
principales techniques utilisées.
Promotions
|
caractéristiques
|
Vente à prix coûtant
|
Le
prix coûtant correspond au prix d’achat effectif (déduction faite des rabais,
remises ou ristournes, comprenant les taxes spécifiques afférentes à cette
revente et le prix de transport). L’objectif est d’attirer une clientèle dont
les achats ne se limiteront pas aux produits faisant l’objet de la campagne.
|
Vente au prix de lancement
|
Le
prix du produit doit être inférieur au prix de lancement à l’issue de la
période de lancement Le fabricant doit s’assurer qu’il sera en mesure de
maintenir la fabrication et la vente du produit même si le lancement n’est
pas un succès. L’objectif est d’inciter les consommateurs à essayer un
nouveau produit.
|
Vente avec réduction de prix
|
La
pratique de la vente à prix réduit est fréquemment utilisée par les
distributeur. Elle est d’une grande souplesse, d’un coût peu élevé et d’une
grande rapidité de mise en oeuvre. Elle permet d’attirer l’attention du
consommateur sur un produit existant et sans caractéristiques nouvelles.
|
couponnage
|
Cette
technique consiste à délivrer au consommateur un titre appelé
« bon » ou « coupon de réduction » donnant droit à une
réduction sur le prix de vente d’un produit. Les détaillants renvoient les
bons au fabricant ou à une société spécialisée dans la gestion de ces
opérations et perçoivent le remboursement de la valeur du coupon et une
indemnité de manipulation.
|
Offre de remboursement
|
Le
fabricant offre au consommateur de lui « rembourser » son achat
contre justification de celui-ci (présentation d’un coupon sur le produit ou
envoi d’un coupon et d’un ticket de caisse). Le remboursement peut être total
ou partiel et porter sur l’achat d’un seul produit ou de plusieurs produits
identiques, par regroupement des preuves d’achat (ex. : carte de
fidélité). Si le taux de remontée est important, cette technique peut
s’avérer onéreuse.
|
Vente avec reprise
|
Cette
technique consiste à reprendre pour un prix forfaitaire un article usagé sous
condition d’achat d’un article neuf, généralement de même nature. Cette
formule crée dans le public l’idée d’une « occasion » réservée aux
possesseurs d’un produit usagé et l’incite à le remplacer.
|
Crédit gratuit
|
Le
vendeur offre un paiement à échéance, il doit proposer, simultanément à
l’offre de crédit gratuit, une remise pour paiement comptant, si la durée du
crédit est supérieure à trois mois.
|
Colis-épargne
|
Cette
technique consiste à vendre un objet figurant sur un catalogue au moyen de
timbres-épargne que le client acquiert progressivement et colle sur un carnet
L’objet peut être livré à la suite d’une commande ferme lorsque la valeur des
timbres correspond à celle de l’objet
|
Prime
|
Technique
de promotion qui consiste à offrir, pour l’achat d’un produit ou d’un service,
la fourniture gratuite ou à des conditions présentées comme avantageuses, un
autre produit ou un service. Ex. : un verre empaqueté avec une bouteille
d’alcool
|
Remise supplémentaire de produits identiques
|
Ex. :
« 3 pour 2 » ou « Treize à la douzaine », article
supplémentaire sans supplément de prix fourni moyennant l’achat d’un certain
nombre d’articles identiques, « X % de produit en plus ».
Ex. : lot de trois paquets de biscuits pour le prix de deux.
|
Parrainage
|
Technique
qui consiste à proposer à des consommateurs de recevoir un ou plusieurs
objets s’ils amènent d’autres personnes à procéder à des achats ou à
souscrire un abonnement Ex. : gain d’un stylo, d’une montre pour
l’apport d’un nouvel abonné à une revue.
|
Offre auto-payante
|
la
prime auto-payante propose la vente d’un objet à un prix réduit moyennant la
preuve de l’achat d’un article différent
|
échantillonnage
|
L’échantillonnage
consiste à remettre à une personne, le plus souvent gratuitement une faible
quantité d’un produit ou un spécimen afin de le faire connaître et apprécier.
L échantillon-prime est obtenu lors de l’achat d’un produit différent
(ex. : remise d’un chewing-gum pour l’achat d’un journal). L’échantillon
cadeau est distribué gratuitement sans obligation d’achat d’un autre produit
à domicile, dans le magasin...
|
Concours
|
Des
questions sont posées au public mettant en jeu l’intelligence, la sagacité,
les connaissances, l’astuce, l’habileté, voire certaines qualités artistiques
des participants. Les gagnants reçoivent des lots. La participation au
concours implique directement ou indirectement un achat (bulletin-réponse à
découper sur un emballage...).
|
Loteries
|
Sans
obligation d’achat direct ou indirect, la loterie permet d’obtenir des gains
soit par tirage au sort, soit en faisant appel au hasard d’une autre façon.
Ex. : « un gagnant par magasin ». Les
« sweepstakes » organisés par des entreprises de vente par
correspondance consistent à déterminer les bulletins gagnants par tirage au
sort, préalablement à leur envoi au consommateur. Ex. : « numéro
gagnant des entreprises de VPCD ».
|
La publicité sur le lieu de vente (PLV)
Le lieu de vente est un lieu
stratégique, qui fait le lien entre le consommateur et la marque. Il est un
vecteur privilégié de l'univers de la marque et de son image. Toute marque
passe sa promotion donc par le point de
vente dans lequel elle est diffusée.
La PLV est une option
intéressante pour l’entreprise qui peut, grâce à des supports publicitaires
adaptés (de type “kakémonos“, petits panneaux ou accessoires à l’image de sa
marque) donner une visibilité particulière à ses produits dans les magasins où
elle est référencée.
La PLV son objectif est de
mettre en avant la valeur ajoutée de la marque, en vue de conquérir le
consommateur et de le faire adhérer à ses valeurs.
C’est une forme de communication publicitaire dans l'enceinte
des magasins qui permet de relayer les autres actions de communication tout en
favorisant l'identification et la mémorisation.
Si le consommateur mémorise le
visuel de la marque du fabriquant, il reviendra plus facilement au magasin pour
découvrir les nouveaux produits.
A noter que la PLV prévue pour les magasins peut être
utilisée de façon tout à fait opportune sur les salons où le distributeur
pourra présenter sa marque efficacement.
Communiquer sur les salons
La publicité sur le lieu de
vente (PLV) est, avec le stand lui-même, le premier outil de communication de
l’entreprise sur un salon. Les installations (stand), au même titre que les
supports de communication (cartes de visite, plaquettes, flyers, look books,
panneaux, kakémonos, vidéos...), doivent être à l’image de la marque avec son
logo, ses visuels et photos...
L’idéal est de disposer d’un
certain nombre de ces supports en version papier, que le distributeur remettra en
mains propres à ses visiteurs les plus intéressés ainsi qu’aux journalistes. Le
distributeur peut aussi faire distribuer des flyers par des étudiantes portant
ses vêtements... ou toute autre opération originale et conviviale.
Techniques
promotionnelles et contraintes
juridiques : Il ne faut pas oublier que ces techniques sont très
encadrées juridiquement et que les sanctions peuvent être importantes. Le tableau
suivant résume les techniques et leurs
contraintes juridiques :
Techniques
|
Nature
|
Principales
contraintes juridiques
|
|
Bons donnant droit à une
réduction de prix et distribués par voie postale, sur un support presse ou
sur le conditionnement
|
o
le coupon doit faire figurer nom, adresse,
capital, numéro du registre de commerce de l'entreprise, nom et marque de
l'entreprise, nom de l'imprimeur du coupon.
o
Autorisation des coupons croisés (figurant sur
un produit A et valable pour un produit B)
|
|
Article ou service, différent du
produit vendu, remis gratuitement à l'acheteur.
|
o
Les cadeaux aux distributeurs sont entièrement
libres.
o
Les "primes gratuites" aux
consommateurs ne sont autorisées que s'il s'agit de produits identiques au
produit vendu (Ex: prime 2 pour 1)
o
La prime doit faire apparaître le marquage
indélébile du nom, dénomination, logo, sigle de l'entreprise.
|
|
Opération offrant au public
l'espérance d'un gain acquis par la voie du sort quelles que soient les
modalités du tirage au sort (pré-tirage ou non).
|
o
Une loterie est interdite si elle réunit 4
éléments :
§
espérance d'un gain
§
publicité
§
intervention du hasard ou du sort
§
participation financière même sous la forme
d'un simple débours.
o
Obligation de faire figurer sur des documents
distincts le bon de commande et le bulletin de participation, de mentionner
le nombre exact et la valeur des lots mis en jeu, de préciser la
disponibilité du règlement déposé auprès d'un officier ministériel.
o
interdiction d'utiliser les documents
administratifs ou bancaires libellés au nom du destinataire et pouvant créer
la confusion avec des documents.
|
|
Opération offrant aux
détaillants ou aux consommateurs, des gains en nature ou en espèces, grâce à
la participation à l'épreuve faisant appel à l'intelligence, la sagacité ou
la créativité.
|
o
Interdiction des pseudo concours faisant
intervenir le sort ou le hasard (assimilation à des loteries).
o
Les concours peuvent être assortis d'une
obligation d'achat ou d'une preuve d'achat.
|
|
Diffusion gratuite d'une petite
quantité de produits en porte à porte, par voie postale,...
|
o
Absence de valeur marchande.
o
Dimension inférieure à celle du plus petit
conditionnement offert à la vente.
|
|
Plusieurs produits identiques
dans un même "sur-conditionnement"
|
o
Vente forcée : le client doit avoir la
possibilité d'acheter séparément les articles.
o
Prix : il doit être inférieur à la somme des
prix habituels des articles qui composent le lot, mais sans être dérisoire.
|
|
Plusieurs produits différents
dans un "sur-conditionnement"
|
o
Identique à la vente par lots
|
|
Prix spécial pendant une période
limitée, réduction contre preuve d'achat, soldes, contenu supplémentaire pour
le même prix, crédit gratuit, etc.
|
o
Revente à perte
o
Prix d'appel
o
Double marquage obligatoire : prix normal
barré, prix réduit
|
·
Promotions caritatives (Charity promotion)
|
L'entreprise s'engage vis-à-vis
du consommateur à verser une partie du prix du produit à un organisme de
charité.
|
o
Identique aux réductions.
|
Cibles de
la promotion : La promotion des ventes a plusieurs cibles ; les
consommateurs, distributeurs, force de vente et prescripteurs, ses objectifs
sont donc différents en fonction des cibles visées.
a. Le consommateur
: La promotion a l’ambition d’agir sur le comportement des consommateurs. Elle
vise donc à créer ou à stimuler un changement de comportement chez le
consommateur en lui proposant un avantage lié à l’achat effectuée.
L’objectif de la promotion se détermine donc en fonction du degré d’expérience de la cible
avec le produit.
Avant le premier achat, le consommateur ne connaît pas l’offre
: il
s’agit alors de la
conquérir en lui permettant
d’avoir une occasion de consommation sans risque, sans
frais. Les objectifs
principaux sont de montrer et de faire connaître, ou de faire essayer le
produit, de réduire le frein prix ou encore de déclencher
l’achat impulsif.
Lors du premier achat, la cible ne connaît pas encore bien le produit
et peut être
réticente face au risque crée par le risque à payer pour un produit dont elle n’a pas encore pu
apprécier
toutes les qualités,
notamment par rapport
à la concurrence. Il s’agit alors de faire
acheter en réduisant le frein du prix ou e déclencher l’achat impulsif.
Apres le premier
achat, l’objectif principal devient
la fidélisation et de transformer le nouveau client en
prescripteur. L’opération promotionnelle est une offre
spécifique, c’est pourquoi elle doit être vendue à tous les maillons
de la chaîne, sinon les objectifs
finaux promotionnels ne seront pas atteints
b. Le distributeur : En matière
promotionnelle, le distributeur est à la fois émetteur,
cible finale et cible
intermédiaire. Il est une cible privilégiée car c’est lui qui joue le rôle le plus important au moment fondamental de la prise de décision et de l’achat en magasin.
L’objectif est donc
d’accroître le nombre de points de vente et le contact avec le marché.
Le soutien promotionnel d'un fabricant donne des arguments
efficaces à la force de vente vis-à-vis des distributeurs, pour les convaincre
d'accepter le produit et de le placer en un bon emplacement en lui offrant des
moyens à utiliser comme : présentoirs,
dégustations, mobiles Elle consiste à proposer aux entreprises de distribution
des avantages ponctuels, généralement d’ordre financier afin de les inciter à
augmenter les stocks.
Les objectifs souhaites du producteur envers le distributeur
peuvent être divers : faciliter le référencement du produit, accroître la
qualité du produit à distribuer et augmenter l’intérêt du distributeur à mieux
présenter la marque.
Par ailleurs, avoir une exposition plus importante, une argumentation
sur le point de vente de meilleure qualité, en permettant au distributeur de
s’associer à la promotion (trade-marketing) ou en participant à ses campagnes,
sont d’autres objectifs ponctuels assignés aux opérations promotionnelles
c. La force de vente
: La force de vente a une fonction très importante au sein de
l’entreprise. Elle constitue un vecteur de communication et de prescription puissant et coûteux, mais indispensable
et qui a donc besoin d’être stimulée et encouragée. Il s’agit de la motiver
et de s’assurer de la bonne communication sur le produit, de créer une attente
de la visite du vendeur
ou encore d’assurer un contact plus fréquent. Car une opération
promotionnelle peut être décevante si elle n’a pas
été bien vendue par la force de vente.
.
d. Le prescripteur
: La personne qui guide le goût du consommateur par son influence plus en moins
directe. Les promotions sont comme même peu employées à son égard.
Cibles et objectifs de la promotion
des ventes : On verra dans le tableau ci après les différents
objectifs stratégiques de la promotion
des ventes, en fonction des comportements à
modifier des cibles visés :
Cibles
|
Objectifs
|
Techniques
|
Consommateur
|
§
faire connaître le produit,
§
prendre des parts de marché,
§
augmenter la consommation,
§
fidéliser la clientèle
|
§
démonstration, échantillon, prix de lancement,
§
offre spéciale, prime,
§
reprise,
§
carte de fidélité...
|
Distribution
|
§
faciliter le référencement,
§
dynamiser les ventes,
§
fidéliser,
§
motiver,
§
aider à la vente.
|
§
prix de lancement,
§
remises sur achats massifs, produits en plus,
§
concours sur objectifs, ristournes,
§
cadeaux,
§
PLV (publicité sur le lieu de vente),
échantillons, animation, gestion du linéaire.
|
Force de vente
|
§
faciliter la prospection,
§
accroître le nombre de visites,
§
pousser les ventes,
§
lancer une nouvelle marque,
§
accroître l'efficacité des vendeurs,
§
prime sur objectif
|
§
formation sur les produits,
§
information sur le marché,
§
argumentaire, fiches, matériel de
démonstration
|
Prescripteur
|
§
faire connaître le produit,
§
sensibiliser à la marque,
§
fidéliser.
|
§
information sur la société, le marché, les
innovations,
§
stimulation, primes,
§
échantillons, présentoirs, catalogues.
|
L’élaboration d’un plan d’action promotionnelle.
Un plan d’action promotionnelle ne se limite pas au choix
de la technique utilisée. Il faut encore décider de l’amplitude de la
promotion, des conditions de participants, et su support, de la durée, du
moment et du budget de l’action.
L’amplitude de la promotion. Le responsable marketing doit déterminer
le niveau de stimulation le plus efficace compte tenu de son objectif ; au-delà
d’un certain niveau, il est probable que plus le stimulant est attractif, plus
il est efficace, mais pas dans les mêmes proportions. Dans les sociétés qui
vendent des biens de grande consommation, il existe souvent un département des
promotions qui se charge d’évaluer toutes les actions promotionnelles mises en
œuvre par l’entreprise. Il est alors possible d’élaborer des recommandations
précises.
Les conditions de participations. Il faut également définir à qui l’offre
promotionnelle sera proposée. Une telle décision dépend naturellement de
l’objectif poursuivi, mais aussi de la réglementation en vigueur. En revanche,
le personnel de l’entreprise ou de l’agence de promotion n’a pas le droit de
participer à u concours.
Le support. Il faut aussi choisir la manière dont la
promotion parvient au consommateur. Un bon de réduction de 50 centimes doit-il
être placé sur ou dans l’emballage ? Distribuer dans le magasin ? Envoyer par la
poste ? Ou inséré dans la publicité ? Chaque support a ses avantages et ses
inconvénients. Un coupon placé sur l’emballage ne s’adresse qu’aux acheteurs du
produit, tandis qu’un envoi par la poste permet de toucher la clientèle
potentielle, mais à un coût relativement élevé.
La durée de l’opération. Si l’action promotionnelle est très
limitée dans le temps, de nombreux prospects n’auront pas l’occasion d’en tirer
parti du fais que la période choisie ne coïncide pas avec leur rythme de ré
achat. Si elle dure trop longtemps, le consommateur pensera qu’il s’agit d’une
offre permanente et ne verra pas l’intérêt d’une création immédiate. On estime
parfois que le rythme optimal est d’environ trois semaines par trimestres.
Le moment de l’opération. Le timing d’une promotion est en général
décidé par le chef de produit en accord avec le département des ventes. La
programmation doit tenir compte de la stratégie marketing globale de
l’entreprise de façon à harmoniser les opérations (il est peu souhaitable que
les vendeurs aient plusieurs promotions en même temps). Elle doit tenir compte
des délais de production, des disponibilités des vendeurs et de la
collaboration des distributeurs. Parfois cependant, des promotions spéciales
doivent être décidées à la dernière minute des raisons tactiques.
Le budget. On calcul le budget d’une promotion de
deux façons : la première consiste à partir des diverses opérations prévues et
de leurs coûts respectifs. Le coût d’une promotion comprend : les charges
administratives (édition, routage, publicité), le coût de l’élément stimulant
(prime, valeur de la réduction) et les frais correspondants au nombre d’unités
que l’on envisage de vendre en promotion. Tous ces coûts doivent être calculés
avec une grande précision si l’on veut obtenir un bénéfice.
Le pré-test de l’opération
Bien qu’une opération promotionnelle soit conçue en tenant
compte des expériences antérieures, un pré-test devrait être entrepris afin de
vérifier que les techniques choisies sont appropriées, que l’amplitude de l’effort
est adéquate et que le mode de présentation est efficaces. Une étude effectuée
aux Etats-Unis révèle que moins de la moitié des promotions sont testées. Or,
il est relativement facile de tester rapidement ; et à faible coût, une
promotion qui ; par ailleurs, se prête bien à des expériences sur le terrain.
Dans le cas des promotions destinées aux consommateurs, on peut également
demander, par enquête, à des membres du groupe cible de ranger par ordre de
préférence différentes sortes de promotion. On peut aussi leur demander de
réagir à différents types de prime.
Conception
d’une action promotionnelle:
Analyse et définition des objectifs de l’action
promotionnelle
Définition de la
cible
Recherche des
techniques de promotions adaptées
Elaboration des
supports de la promotion
Analyse des actions
de communication de la concurrence
Mise en œuvre de la
compagne promotionnelle
Evaluation de
l’efficacité de la promotion
Les
avantages et efficacité d’une action promotionnelle :
Rentabilité immédiate et facilement quantifiable
Rapidité de réalisation
Présence importante et visible du produit en PLV
Opportunité de création d’une base de données clients
réutilisable
Moyen de souder les liens entre producteurs et
distributeurs.
Avoir pour objectif d’accroitre les ventes à court terme
Limiter la durée de la promotion afin de donner un caractère
d’urgence au bénéfice offert. Concerner
un seul modèle d’une marque ou une seule ligne de produit.
Offrir un avantage réel au client afin de se distinguer de
la concurrence.
Etre liée aux autres actions commerciales
Associer les distributeurs
Etre contrôlable au niveau financier.
Les mesures d’efficacité de la promotion
Les budgets promotionnels en augmentation provoquent une exigence de plus en plus grande en
matière de mesure d’efficacité des campagnes. Ainsi il incombe au responsable marketing
de la
marque de procéder à une évaluation à posteriori objective et rigoureuse, de manière à
savoir si, à l’avenir, d’autres opérations du même genre
méritent d’être menées
à nouveau
L évaluation a posteriori
d’une promotion peut se faire sous différents
aspects
La mesure
de l’impact ou « taux de remonte »
L’impact d’une opération peut se mesurer à ‘aide d’indicateurs du nombre de personnes qui ont
effectivement profité de l’offre
promotionnelle. Ces indicateurs, appelés
« taux de remontées ou taux de retours » peuvent être par exemple
:
- le nombre de coupons de réduction qui ont été utilisés pour un achat
- le nombre de bulletins de participation à un concours ou une loterie
- le nombre de primes ou de cadeaux distribués en échange de preuves d’achat, etc...
- le nombre de coupons de réduction qui ont été utilisés pour un achat
- le nombre de bulletins de participation à un concours ou une loterie
- le nombre de primes ou de cadeaux distribués en échange de preuves d’achat, etc...
Ces remontées directes doivent
être collectées par l’annonceur qui reçoit les coupons de
réduction, les demandes de primes auto-payantes, les collecteurs, les demandes de remboursement...
S’agissant des promotions en direction
des distributeurs, les indicateurs les plus pertinents de succès seront par exemple :
- le nombre de têtes de gondole qui ont été obtenues
- l’accroissement du linéaire attribué à la marque
- le nombre de têtes de gondole qui ont été obtenues
- l’accroissement du linéaire attribué à la marque
- l’augmentation
du nombre de magasins ayant référencé le
produit, etc
Les études
consommateurs
Les taux de remontées, à eux seuls, ne permettent généralement pas de savoir si les véritables
objectifs de la promotion ont été atteints,
et dans quelle mesure.
Par exemple, si une opération de couponning avait pour principal
objectif de faire essayer le produit par de nouveaux clients, le nombre de coupons remontés ne permet pas de savoir combien de nouveaux
clients ont été gagnés
: en
effet, les coupons peuvent aussi bien avoir été utilisés
par des clients anciens que par des clients nouveaux.
Pour savoir dans quelle mesure les véritables objectifs
d’une opération de promotion
consommateurs ont été atteints, il est donc nécessaire en général d’avoir
recours à des études auprès des consommateurs, et en particulier aux «
panels consommateurs » qui permettent de
mesurer par exemple, les gains de nouveaux clients,
l’accroissement de la fidélité à la marque,
l’accroissement des quantités consommées...
La mesure
des ventes
L’une des méthodes les plus courantes est la comparaison des ventes ( ou parts de marché)
avant, pendant et après la promotion. Ainsi on peut mesurer les modifications de comportements d’achat et leur durabilité
; les données d’autres opérations promotionnelles (concurrence par exemple) sont nécessaires pour juger l’impact
de l’action promotionnelle
La mesure de la réponse au marché
Les données de scanner et de panel peuvent servir à mesurer la réponse du marché. Une étude
a ainsi montré que les promotions destinées aux consommateurs favorisent
le changement de
marque, mais à un degrés variable
selon la nature de la promotion : les coupons diffusés dans les
médias entraînent une plus forte infidélité que les offres
spéciales qui devancent elles-mêmes les coupons joints à l’emballage. En outre, la plupart des consommateurs retournent à
leur marque préférée sitôt la promotion terminée.
La
mesure de la rentabilité financière
L’évaluation de la rentabilité financière d’une
opération promotionnelle est l’aspect le plus
difficile de l’évaluation à posteriori. Elle consiste :
- à estimer le volume
des ventes supplémentaires
- à déduire de cette
marge brute supplémentaire les coûts directs de l’opération (primes,
cadeaux, coûts de packagings promotionnels...)
Ainsi, la promotion se révèle difficilement mesurable dans ses objectifs
principaux que sont la fidélisation client ou le recrutement, on peut donc comprendre
qu’il apparaît encore
moins évident de mesurer l’impact d’une promotion en termes de communication. Cependant,
s’il est vrai que trop de promotion peut tuer la marque ou le produit, il semble important de mettre en
avant l’immense opportunité que représente une opération promotionnelle de communiquer notamment sur la marque et l’image que celle-ci
souhaite avoir auprès
de ses consommateurs. Au demeurant, il s’avère que c’est un outils de communication moins onéreux que les méthodes
dites classiques,
permettant ainsi aux plus petites entreprises ou marques de communiquer
à moindre coût, de manière ciblée.
Les risques et contraintes de la
promotion des ventes
Les
offres promotionnelles fidélisent à une technique et non pas à la marque
Des
opérations de promotion trop fréquentes font perdre toute efficacité
Augmente la sensibilité des clients au prix et accoutumance
aux promotions
Détérioration
de l'image de marque
Accélération
des ventes et non augmentation du chiffre d’affaires
Peut
dégrader l’image de marque du produit
Coût réel parfois trop élevé
Faible créativité
Risques et contraintes juridique.
La mise en œuvre et le contrôle d’un programme promotionnel
Le contrôle effectif d’une action promotionnelle suppose
qu’un plan de mise en œuvre soit élaboré. Un tel plan doit préciser le délai
préparatoire et la date de clôture de l’opération. Le délai préparatoire
correspond au temps nécessaire pour élaborer le programme jusqu’au lancement
officiel. Il comprend la conception, la planification, l’approbation des
modifications d’emballage ou du matériel envoyé ou distribué à domicile, la
préparation de la P.L.V., le briefing des vendeurs et des distributeurs,
l’achat des primes, la constitution de stocks de sécurité et le transport dans
les centres d’entreposage jusqu’à la date du lancement de l’opération.
La date de clôture intervient lorsque 90 à 95% de la
marchandise en promotion est entre les mains des acheteurs, ce qui peut prendre
plusieurs semaines à plusieurs mois, selon la nature de l’opération.
Généralité sur le marketing direct
« Le premier capital
c’est l’information sur le client »
Abstract :
Publicité directe, communication directe, vente directe, mercatique directe... L’évolution de l’expression est significative
de la difficulté que les
spécialistes ont pour classer le marketing direct, en évolution considérable depuis le milieu des
années 1980.
Le marketing direct participe de la notion de marketing one to one, qui regroupe l’ensemble des outils et techniques
permettant une relation individualisée
avec un prospect ou un client.
Bien au-delà de son berceau
traditionnel la VAD
(vente à distance)
le marketing direct s’est
généralisé et concerne maintenant la quasi-totalité des secteurs d’activité
humaine. C’est une forme de communication interactive, le plus souvent
personnalisée qui a pour objectif de faire réagir immédiatement à une
proposition de nature commerciale et qui devient un
des moyens de communication hors-média
privilégiés des annonceurs.
Elle consiste à envoyer un message personnalisé ou non à un groupe définie d’individus.
Elle consiste à envoyer un message personnalisé ou non à un groupe définie d’individus.
Ce groupe peut être des clients existants dans un
objectif de fidélisation ou des nouveaux clients qu’on appelle prospects dans
un objectif de conquête. Toutes ces actions de marketing direct n’ont qu’un
seul but : attirer les clients, les pousser de se diriger rapidement vers un
lieu de vente ou un site web et analyser les retours.
L’analyse se fait sous forme des mesures du nombre de messages
envoyés, d’analyser le nombre de retours et de faire un ratio, envoyés/ retours
réels, afin de calculer deux critères :
- Le coût de la conquête d’un nouveau client qu’on appelle également coût d’acquisition.
- Le coût de fidélisation d’un ancien client (dans quelle mesure mon opération va faire transformer un client existant qui ne serait pas venu sans cela).
- Le coût de la conquête d’un nouveau client qu’on appelle également coût d’acquisition.
- Le coût de fidélisation d’un ancien client (dans quelle mesure mon opération va faire transformer un client existant qui ne serait pas venu sans cela).
Le marketing direct devient
aujourd’hui, un marketing relationnel dont l’objectif est la fidélisation du
client. La base de toute action de marketing directe avec l’apparition de
nouvelle technique dont le CRM (Customer Relationship Management : gestion
de la relation client) est la constitution d’une BBD (base de donnée et/ou de fichiers clients)
et sa gestion.
Les entreprises ont choisi d’être à l’écoute du client pour lui offrir une réponse adaptée à ce qu’il est
et ce qu’il veut. Au-delà
de la gestion d’une transaction le marketing direct (aussi appelé marketing
relationnel) amène à réfléchir sur les déterminants à long terme de la
fidélité, l’évolution d’une relation sociale, et la confiance, qui doivent
inspirer le contenu de la communication.
L’essence du marketing direct donc est la gestion d’un dialogue
avec le client pour offrir d’une façon personnalisée les éléments qu’il
souhaite, que se soit une information, un produit, ou un service. Pour que
l’offre de ce service personnalisé soit rentable, c’est l’information qui va
piloter les décisions d’interface de communication et de service.
Bien sûr, le marketing direct peut facilement se
transformer en e-marketin direct, le courrier traditionnel étant remplacé par
un e-mail. Le principal avantage est bien entendu pour le coût (pas
d'impression, de routage). Mais les seuls gros inconvénients sont en revanche
des bases souvent de mauvaise qualité et surtout une certaine lassitude des
cibles. Car les boites mail sont souvent harcelées de ce genre
de message et un internaute sur deux affirment d'ailleurs.
Qu’est ce que le marketing direct ?
Définitions :
« Le marketing direct est une démarche marketing qui
consiste à collecter et à exploiter systématiquement dans une base de données
des informations individuelles sur une cible et à gérer une transaction
personnalisée ». ( P. Desmet)
« Le marketing
direct est une technique de communication, d’information ou de vente à distance interactive et quantifiable. Il permet de prospecter de nouveaux clients et d’entretenir avec ces derniers une relation commerciale
personnalisée à long terme qui repose sur les informations
stockées sur une base de données … »
« Le marketing direct est une démarche commerciale qui se
caractérise par une approche du client
sans intermédiaire, personnalisée et à distance. Cette démarche doit
permettre d'obtenir un résultat rapide et mesurable. »
Selon ces définitions le marketing direct
est un moyen opérationnel, interactif qui s’appuie sur l’utilisation d’un
fichier informatisé et de supports de communication spécifiques pour prospecter
une cible ou lui vendre directement un produit et susciter une réponse rapide.
Le marketing direct donc est un des moyens
d’augmenter la productivité commerciale d’une entreprise au même titre que la
promotion ou la tenue d’un stand sur un salon ou une foire-exposition.
Par contre, la publicité et le mécénat sont plus éloignés du
marketing direct car ils travaillent pour le moyen ou long terme alors que
l’effet du marketing direct est à court terme car il repose sur l’objectif,
FAIRE AGIR, et donc, sur l’existence d’un média de récupération permettant au
destinataire de réagir (numéro de téléphone, adresse électronique…)
Il existe deux types de marketing direct
– marketing
direct grand public (business to consumer, ou « B to C »), qui s’adresse
aux particuliers en utilisant le publipostage, le téléphone, Internet, la
télévision ou la radio et qui est utilisée surtout dans le cadre de la vente à
distance (VPC, télé-achat...),
– marketing
direct d’entreprise à entreprise (business to business ou « B to B »), qui
s’adresse aux entreprises et artisans par l’intermédiaire du publipostage, du
téléphone et d’autres outils plus spécifiques.
Il se caractérise par :
- L’absence d’intermédiaire ;
- Double fonction de communication (marketing direct) et l’attente d’une
réaction du client ;
- Le marketing direct utilisé pour la mise en place d’un
marketing relationnel.
Le marketing direct est à la fois :
- un mode de distribution (absence
d’intermédiaires)
- un mode de communication (relativement
personnalisé)
- un mode de vente (à distance)
- un mode de stratégie (la cible est le
consommateur et non pas le marché tout entier ou des segments de celui-ci).
Le marketing direct permet notamment de :
*
Trouver
des nouveaux clients,
*
Fidéliser
les clients actuels,
*
Réactiver
les anciens clients,
*
Informer
clients et prospects,
*
Inviter
clients et prospects à des manifestations,
*
Obtenir
des rendez-vous,
*
Promouvoir
de nouveaux produits.
Avantages
et intérêts du
marketing direct :
·
Le ciblage :
Contrairement à la publicité, le marketing direct permet
une sélection très fine des cibles, le plus souvent grâce aux fichiers. On
sélectionne les cibles ayant la plus forte probabilité de fournir une réponse
favorable.
·
Contrôle :
Le Marketing Direct permet une mesure complète de tous les
paramètres des opérations (coût du contact d'un prospect, coûts du contact d'un
client, taux de réponses favorables, etc.) Ces résultats peuvent être évalués
tout au long du déroulement d'une campagne, à la fin de la campagne, et on sait
que les résultats obtenus peuvent être imputés direct à la campagne qui les a
initiés.
·
Discrétion :
L'utilisation de vecteurs individualisés rend la
communication moins visible par les concurrents.
·
Rentabilité :
Le marketing direct engendre des coûts fixes importants de
collecte et de traitement de l'information (questionnaires, coupons..),
communication (affranchissement, téléphonie), moyens d'analyse (coûts liés aux
remontées : comptage, gestion..). Mais les techniques du marketing direct
font également gagner du temps : la prise de RDV par téléphone pour les
commerciaux permet de limiter les portes closes et de n'intervenir qu'auprès de
prospects a priori intéressés.
Différence
entre « Marketing Direct » et
le « Marketing de MASSE » :
Le Marketing
Direct se différencie du marketing de
masse en essayant d’établir un contact personnalisé avec (client/prospect) en
fonction des données répertoriées sur celui-ci.
Les informations sur les individus sont stockées via une base de
données.
L’objectifs est
d’identifier le profil de chaque consommateur afin de lui proposer des offres
ciblées et donc à priori plus efficaces que des offres à caractère général.
Ces informations
peuvent provenir de :
- de bases de données
constituées en collectant les informations à travers les relations que le Client a
avec l'entreprise (par exemple les habitudes d'achats récoltées à travers
les cartes de fidélité).
- société dont le métier
consiste à établir des "fichiers de clientèle". sociétés dont
l'activité est complémentaire (par exemple une société de ventes
immobilières qui revend ses informations à une société d'équipement
ménager)
Les étapes de la réalisation d’une
opération de mercatique directe :
définition
de l’objectif poursuivi
↓
détermination et identification de la cible
↓
choix du ou des moyens à mettre en oeuvre
↓
évaluation du délai et du budget nécessaires
↓
conception et réalisation des outils de communication
↓
réalisation de l’action
↓
contrôle de l’action et évaluation des résultats
↓
détermination et identification de la cible
↓
choix du ou des moyens à mettre en oeuvre
↓
évaluation du délai et du budget nécessaires
↓
conception et réalisation des outils de communication
↓
réalisation de l’action
↓
contrôle de l’action et évaluation des résultats
Les
objectifs des actions marketing
direct :
On peut classer les objectifs du marketing direct en deux parties : les objectifs
primaires et les objectifs secondaires.
Les objectifs primaires des
actions marketing direct :
1er objectif : l'information
|
Bien informer la clientèle de tout événement commercial de l’entreprise
Exemple : (nouveau tarif, promotion,
nouveau produit…etc) est stratégique dans la mesure où la diffusion
et la pertinence des informations permettent de vendre mais surtout de revendre.
Le marketing
direct apporte de l’information au consommateur durant tout son
processus de décision et d’achat.
- Avant la vente
Le marketing
direct doit renforcer dans l’esprit du consommateur les caractéristiques de la
marque ou du produit : diffuser l’image, faire connaître mieux l’entreprise et sa culture / philosophie, présenter les produits.
- Pendant la vente
Le marketing direct doit affiner le discours commercial
: détailler l’argumentation, présenter l’offre
complète, proposer une commande
immédiate.
- Après la vente
Le marketing direct doit rajouter au produit une dimension « service »
: guide le client dans l’utilisation du produit, garder le contact
en annonçant les nouvelles offres et
les événements
2ème objectif : la
prospection
Les clients
sont aujourd’hui infidèles, plus exigeants, plus avertis et plus opportunistes. Ce comportement constitue
à la fois une opportunité et une menace
pour toute entreprise.
Lorsqu’une société lance une campagne de prospection, le
marketing direct permet
:
- de rationaliser et de mutualiser les efforts commerciaux de
l’entreprise
- d’aider la force
de vente
- de faire du «
sur-mesure » avec un budget minimum
- de doper les
passages sur le lieu de vente
- d’identifier les prospects de manière
beaucoup plus efficiente
- de photographier son
marché
3ème objectif : la fidélisation
La fidélisation est l’élément vital de la stratégie marketing d’une entreprise.
Sonl’objectif est de créer une
relation de proximité avec le client et
de maintenir le contact
En matière de fidélisation le marketing
direct doit :
- répondre aux
nouvelles attentes du consommateur voire les devancer
- construire une relation pérenne avec le client
- rentabiliser l’investissement
initial d’acquisition du client concédé
- contrer la concurrence en étant présent au côté
du client le plus possible
4ème objectif : la vente
Enfin, le marketing
direct peut aussi provoquer directement une vente immédiate. Car pour arriver
à ses fins, l’entreprise doit créer une relation avec le client pour lui vendre
ses produits, si la relation existe déjà il s’agit de reprendre contact avec le
client pour qu’il renouvelle son acte d’achat.
Si l’achat ne se
fait pas à distance, l’objectif et de créer un trafic sur les lieux de vente
pour essayer de vendre.
Les objectifs secondaires
des actions marketing direct :
- Diminution de coûts variables :
utilisation du téléphone plutôt que de l’automobile quand cela est possible,
obtention de tarifs préférentiels auprès de La Poste par des envois en
nombre...
- Amélioration de la gestion du temps des
commerciaux par l’utilisation efficace d’une base de données, par la gestion
informatisée de courriers personnalisés...
- Optimisation des investissements, grâce aux ventes
obtenues par le marketing direct
- Accroissement
de la présence sur le marchépar l’utilisation du téléphone et des courriers
personnalisés
Enfin les
objectifs donc du marketing direct sont de :
- proposer à l’acheteur potentiel
toute une gamme de moyens de commande dès le premier
contact.
- compenser
le cas échéant une force de vente ou un réseau de distribution à couverture
partielle du marché.
- Réduire le phénomène de saisonnalité des ventes
Le fondement de la communication dans marketing
direct :
Au centre d’un marketing
direct, se trouve le dialogue avec les groupes-cibles visés. Idéalement,
le message est toujours destiné à un seul individu au sein du groupe-cible.
Pour que « le
dialogue » puisse naître, le récepteur du message doit avoir la
possibilité de donner un feedback (réponse) et d’entrer ainsi en
relation avec l’émetteur ou plus précisément, l’organisation. Le principe du
marketing direct est un message personnalisé en encourageant le client à réagir
positivement au message.
Les bons entretiens
personnels ont toujours lieu sous forme de communication à deux voies. Les
messages produisent un feedback, les réponses font suite aux questions, écoute
et parole s’alternent.
Moyens
de la mercatique directe
Moyens
|
Définition
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Mailing ou publipostage
|
Envoi
postal composé d’une enveloppe (la plus « porteuse » possible),
d’une lettre, d’un coupon-réponse et, parfois, d’un ou plusieurs documents
publicitaires.
|
Communication
personnalisée. Possibilité d’argumentation et de valorisation de l’offre.
Utilisable à tout moment et pour un nombre important d’occasions.
|
Lassitude
des cibles en raison de la multiplication des messages. Faible taux de
remontée
|
Bus mailing
|
Publipostage
groupé de cartes (30 en moyenne) d’annonceurs différents s’adressant à la
même cible de clientèle.
|
Utilisation
d’un fichier ciblé (membres d’associations, abonnés à une revue
professionnelle, etc.). Faible coût unitaire (0,04 à 0,08 E).
|
Taux
de remontée plus faible que dans le cas du mailing. Absence de
personnalisation du message.
|
Catalogue
|
Envoi
postal d’un document présentant les produits destinés à être vendus à
distance.
|
Mise
en valeur des produits. Simplification de l’acte d’achat. élargissement de la
zone d’activité de l’entreprise.
|
Frais
fixes élevés conception, réalisation). Difficulté de la prévision des ventes.
|
Imprimé sans adresse (ISA)
|
Document
distribué dans les boîtes aux lettres.
|
Faible
coût. Ciblage géographique précis.
|
Faible
rendement, en général, en raison de la saturation des cibles. Absence de
personnalisation.
|
Annonce-presse avec coupon-réponse
|
Publicité
par voie de presse accompagnée d’un coupon pour la réponse.
|
Ciblage
précis, notamment dans le cas de la presse spécialisée ou professionnelle.
Possibilité de constituer un fichier.
|
Coût
au contact exploitable élevé. Pas de garantie d’exclusivité.
|
Télécopie (faxing)
|
Envoi
de messages dans le cas d’une clientèle d’entreprises.
|
Faible
coût. Possibilité de reproduction de documents. Rapidité de la communication.
|
Saturation
et agacement des destinataires. Faible rendement.
|
Asile Colis
|
échantillonnages
et propositions commerciales dans les colis destinés aux clients VPC.
|
Coûts
relativement faibles. Caution du vépéciste (La Redoute...)
|
Segmentation
limitée. Cible féminine en majorité.
|
E-mai-ling,
Internet...)
|
Utilisation
clé serveurs télématiques par le 36 .. Contact 24h/24. Image moderne.
Rapidité des traitements.
|
Interactivité
de la communication. Possibilité de constitution de fichiers.
|
Nécessité
du couplage avec un autre moyen de communication. Coût (pour celui qui
appelle). Taux d’équipement en modem assez faible.
|
Télévision
|
Présentation
et vente de produits dans le cadre d’émissions de télé-achat. Spots
interactifs sur les chaînes satellites.
|
Mise
en action du produit possibilité d’argumentation et de démonstration. Fort
impact, crédibilité -interactivité avec constitution de bases de données.
|
Deuxième
média de contact nécessaire. Droit d’entrée important. Réglementation
relative au temps d’antenne, secteurs interdits.
|
Téléphone
|
Contact
avec un client on un prospect en émission ou en réception d’appel (avec
possibilité d’appel gratuit : n°vert).
|
Moyen
de communication interactif qui permet un dialogue. Ciblage garanti.
Rendement intéressant. Rapidité de mise en place. Média de synergie parfait.
|
Saturation
des cibles. Filtres importants des secrétaires, répondeurs. Coût parfois
élevé. Facilité apparente (compétence spécifique).
|
Le marketing direct repose sur trois principes essentiels :
La création
du message marketing
Il s'agit avant
tout de trouver la bonne promesse : Qu’allez-vous raconter à vos clients ? De
la même manière qu’un scénario de film, votre histoire doit être intéressante,
sinon, c’est le flop garanti !
La promesse ne doit rien survendre, inutile de mentir ou d’essayer de vous embellir à outrance, vos clients s’en rendront très vite compte. Il s’agit plutôt de réfléchir à vos meilleurs atouts et de les mettre en valeur. Etes-vous bon sur les prix, le service, la qualité, la quantité ?
Le marketing direct est un média de consommation immédiate, il s’agit de pousser l’utilisateur à consommer immédiatement. C’est ici que la promesse prend tout son sens. Elle peut prendre différentes formes :
- Une offre à saisir immédiatement (réductions, promotions, cadeaux).
- Un nouveau produit ou un nouveau service.
- Un événement particulier (cf. liste des événements) : un événement spécial (lancement d’un nouveau produit), un événement commercial (saint valentin), un événement lié au client (anniversaire, fête), un événement récurrent (newsletter mensuel ou hebdomadaire).
Au-delà de la promesse, vous devez respecter quelques règles en marketing direct(cf. 10 conseils …) :
- Le fond : être clair, rapide, simple.
- La forme : faire joli (c’est toujours plus agréable)
La promesse ne doit rien survendre, inutile de mentir ou d’essayer de vous embellir à outrance, vos clients s’en rendront très vite compte. Il s’agit plutôt de réfléchir à vos meilleurs atouts et de les mettre en valeur. Etes-vous bon sur les prix, le service, la qualité, la quantité ?
Le marketing direct est un média de consommation immédiate, il s’agit de pousser l’utilisateur à consommer immédiatement. C’est ici que la promesse prend tout son sens. Elle peut prendre différentes formes :
- Une offre à saisir immédiatement (réductions, promotions, cadeaux).
- Un nouveau produit ou un nouveau service.
- Un événement particulier (cf. liste des événements) : un événement spécial (lancement d’un nouveau produit), un événement commercial (saint valentin), un événement lié au client (anniversaire, fête), un événement récurrent (newsletter mensuel ou hebdomadaire).
Au-delà de la promesse, vous devez respecter quelques règles en marketing direct(cf. 10 conseils …) :
- Le fond : être clair, rapide, simple.
- La forme : faire joli (c’est toujours plus agréable)
La sélection de la cible
Définir la cible de la campagne avec précision est une chose
importante. En effet, le but du marketing direct est de proposer une offre qui
est totalement adaptée à l’interlocuteur, personnalisée, faite pour lui et
personne d’autre. Ensuite, il vous faut définir quel interlocuteur sera intéressé
par l’offre, sa fonction (responsable de production par exemple), son profil et
surtout ses motivations d’achat. Cette définition de la cible permettra ensuite
à l’entreprise de préparer un message personnalisé qui suscitera l’intérêt de
l’interlocuteur car le message répondra à ses motivations d’achat.
Ainsi va découler le choix de l’outil de
communication. En fonction de la cible, les outils de communication sont plus
ou moins pertinents. Par exemple, certains profils seront réceptifs à des
formats électroniques tandis que d’autres préféreront un support imprimé.
Le but étant pour l’entreprise de diffuser son message à sa cible de la manière la plus efficace possible pour susciter l’intérêt.
Le but étant pour l’entreprise de diffuser son message à sa cible de la manière la plus efficace possible pour susciter l’intérêt.
Cette étape est cruciale pour la réussite de votre
campagne de marketing direct. La qualité de vos fichiers d'adresses aura
clairement un impact très fort sur le nombre de personnes qui y répondront
favorablement.
Pour sélectionner votre cible, vous avez plusieurs possibilités :
Pour sélectionner votre cible, vous avez plusieurs possibilités :
Le fichier qui
constitue la base du marketing direct
« Une entreprise sans fichier n’a pas de mémoire. »
« Une entreprise sans fichier informatisé... n’a pas de fichier! »
Ces deux phrases montrent
bien l’importance du fichier
informatisé dans l’en-treprise. Il est impossible de pratiquer le marketing direct sans un tel outil. Le fichier informatisé est un peu le «porte-avions» d’où décollent tous les moyens commerciaux de l’entreprise.
On distingue
généralement les types de fichiers suivants :
- le fichier de
compilation, constitué à partir de sources diverses : annonces dans la
presse, annuaires, informations trouvées sur internet. Ce type de fichier
l’entreprise peut le créer, le louer ou encore l'acheter. C'est le type de
fichier qui a le taux de rendement le plus faible,
- le fichier déclaratif : il existe des megabases de données constituées à partir de grandes enquêtes de consommation faites auprès d'un large public. L’entreprise peut les acheter ou les louer. Mais il faut prendre en considération que certaines déclarations des consommateurs sont parfois fantaisistes.
- le fichier de comportement, « la Rolls des fichiers », créé par une entreprise pour ses propres besoins. Ce type de fichier ne peut être acheté, mais il est souvent loué pour amortir une partie des coûts de gestion
Organisez ces fichiers d'adresses dans une base de données ou un fichier Excel le mieux possible, ce fichier d'adresses est le cœur de la stratégie de fidélisation. Il doit etre misettrez à jour régulièrement avec toutes les informations récupérer : Téléphone fixe, téléphone mobile, mais également avec toutes les informations sur le client : sa fréquence d’achat, sa quantité d’achat et ce qu’il aura dépensé au magasin.
La qualité du fichier est déterminante pour le retour sur investissement de sa campagne de marketing direct. Un fichier de qualité doit garantir des adresses exactes et mises à jour très régulièrement, et doit offrir la possibilité de faire des recherches ciblées, avec des critères de segmentation précis : critères géographiques, sociodémographiques, socioprofessionnels etc.
- le fichier déclaratif : il existe des megabases de données constituées à partir de grandes enquêtes de consommation faites auprès d'un large public. L’entreprise peut les acheter ou les louer. Mais il faut prendre en considération que certaines déclarations des consommateurs sont parfois fantaisistes.
- le fichier de comportement, « la Rolls des fichiers », créé par une entreprise pour ses propres besoins. Ce type de fichier ne peut être acheté, mais il est souvent loué pour amortir une partie des coûts de gestion
Organisez ces fichiers d'adresses dans une base de données ou un fichier Excel le mieux possible, ce fichier d'adresses est le cœur de la stratégie de fidélisation. Il doit etre misettrez à jour régulièrement avec toutes les informations récupérer : Téléphone fixe, téléphone mobile, mais également avec toutes les informations sur le client : sa fréquence d’achat, sa quantité d’achat et ce qu’il aura dépensé au magasin.
La qualité du fichier est déterminante pour le retour sur investissement de sa campagne de marketing direct. Un fichier de qualité doit garantir des adresses exactes et mises à jour très régulièrement, et doit offrir la possibilité de faire des recherches ciblées, avec des critères de segmentation précis : critères géographiques, sociodémographiques, socioprofessionnels etc.
Qu'entendez-vous par « Acheter ou louer »
un fichier ?
En fait, on n'achète pas
réellement un fichier mais un droit d'usage.
S'il s'agit d'une location, ce droit d'usage est unique. S'il s'agit d'un achat, le fichier pourra être réutilisé.
Mais dans tous les cas, il est interdit de le revendre, de l'échanger ou de le donner. Le droit d'utilisation de ce fichier est unique pour l'entreprise qui l'a acquis.
S'il s'agit d'une location, ce droit d'usage est unique. S'il s'agit d'un achat, le fichier pourra être réutilisé.
Mais dans tous les cas, il est interdit de le revendre, de l'échanger ou de le donner. Le droit d'utilisation de ce fichier est unique pour l'entreprise qui l'a acquis.
Qualités et
importance d’un fichier
Pour réussir une opération du
marketing direct, il est primordial de s’adresser à des personnes intéressées
par les offres. Pour que le routage soit efficace, le fichier sélectionné doit
répondre à quatre attentes : Être en adéquation avec l’offre et les objectifs
Il doit comporter suffisamment d’informations pour faciliter le tri des
contacts en fonction du profil de votre cible. Plus les critères sont précis
(dernière date d’achat, fréquence, type de produits achetés, …) et croisés
entre eux, plus l’entreprise a de chances d’avoir un fichier permettant de toucher précisément les clients
ciblés. Un fichier normé doit comprendre
des colonnes avec prénom, nom, société, … Grâce à ces informations,
l’entreprise peut personnaliser ses
envois en nombre.
Dans un fichier il est très
important de renseigner toujours l’adresse e-mail et le numéro de téléphone
pour envisager facilement une relance par ces médias. L’action de mailing doit
être rentable et ne peut être envoyée à des clients/prospects qui n’ont pas été
ciblés préalablement. En effet le prix d’un mailing étant plus élevé qu’un
e-mailing, cela ne permet pas de faire des envois en grande quantité. Être
attentif lors de la réalisation du fichier en faisant attention de ne pas
envoyer plusieurs mailings au même moment, aux mêmes clients pour éviter de les
importuner.
Les acteurs du marketing direct
Les agences en conseil en
marketing direct ont pour rôle de concevoir, de réaliser des
stratégies de fidélisation et de conquête de clientèle.
Leurs prestations peuvent
concerner à la fois:
-
L’analyse
des données marketing (attentes de la cible, évolution du marché, état de la
concurrence, image de l’entreprise, résultats antérieurs, objectifs à moyen
terme)
-
Le
conseil en communication (analyse des objectifs, recommandations de stratégies
et de systèmes de communication) en base de données, en organisation.
-
La
création (mise en œuvre des campagnes, création et production).
-
Réalisation
et suivi des campagnes (négociation de fichiers, achat d’espaces presses,
fabrication de duplication et personnalisation…)
Les loueurs ou vendeurs de fichiers :
De nombreuses sociétés interviennent sur le marché de la vente
de fichiers personnels. Elles sont en général ciblées sur une partie de la
population et répondent ainsi à différentes attentes du marche : femmes enceintes,
gays, revenus de cadres, célibataires de moins de 35 ans. Nous allons présenter
un échantillon de ces sociétés
Les prestataires du marketing
téléphonique : Ont pour vocation d’intervenir
pour le conseil et pour l’assistance dans la conduite d’opérations de
télémarketing.
Leur avantage est la rapidité et l’efficacité d’intervention grâce à la mise à disposition d’équipes de télé acteurs expérimentés, encadrés par des superviseurs.
Les prestataires ont également des moyens d’informatiques puissants qui permettent de pratiquer le télémarketing assisté par ordinateur.
Leur avantage est la rapidité et l’efficacité d’intervention grâce à la mise à disposition d’équipes de télé acteurs expérimentés, encadrés par des superviseurs.
Les prestataires ont également des moyens d’informatiques puissants qui permettent de pratiquer le télémarketing assisté par ordinateur.
Les routeurs : Ce sont des
prestataires qui assurent la préparation du courrier du marketing direct :
façonnage, assemblage, adressage, tri postal, etc.
Les sociétés de services en ingénierie
informatique (SSII) :
Une logistique informatique performante est un moyen d’assurer la qualité des actions de marketing direct. Ces sociétés sont au cœur de la mise en œuvre des techniques de marketing direct. Avec leurs compétences informatiques, elles apportent une grande efficacité dans le traitement des fichiers qui leur sont confiés.
Une logistique informatique performante est un moyen d’assurer la qualité des actions de marketing direct. Ces sociétés sont au cœur de la mise en œuvre des techniques de marketing direct. Avec leurs compétences informatiques, elles apportent une grande efficacité dans le traitement des fichiers qui leur sont confiés.
Pourquoi choisir le marketing direct ?
Parce qu'il s'agit d'une
technique de communication qui est orientée vers le client.
Aujourd'hui, si vous voulez réussir votre entreprise, vous devez penser « client » et non « produit».
J'ai souvent constaté que les créateurs d'entreprise étaient centrés sur eux-mêmes et sur leurs produits. Ils n'ont pas le réflexe de vendre. Ils dépensent leurs capitaux pour acquérir et aménager leur local, créer un « bel » outil de travail, pour améliorer la présentation de leurs produits selon leurs propres souhaits, etc., mais ils ne pensent que trop rarement aux moyens nécessaires pour faire venir leurs clients. Les fonds propres partent dans l'entreprise au lieu d'être utilisés dans le commercial. C'est une erreur fondamentale à mes yeux.
Aujourd'hui, si vous voulez réussir votre entreprise, vous devez penser « client » et non « produit».
J'ai souvent constaté que les créateurs d'entreprise étaient centrés sur eux-mêmes et sur leurs produits. Ils n'ont pas le réflexe de vendre. Ils dépensent leurs capitaux pour acquérir et aménager leur local, créer un « bel » outil de travail, pour améliorer la présentation de leurs produits selon leurs propres souhaits, etc., mais ils ne pensent que trop rarement aux moyens nécessaires pour faire venir leurs clients. Les fonds propres partent dans l'entreprise au lieu d'être utilisés dans le commercial. C'est une erreur fondamentale à mes yeux.
Le client, face à une offre
pléthorique, est devenu plus exigeant, plus sollicité, plus infidèle. Si ses
attentes ont évolué quant aux produits et services mis sur le marché, elles ont
évolué également en terme d'action commerciale et de communication.
Il faut bien comprendre et assimiler certains points fondamentaux :
- avoir des clients est le premier objectif de toute entreprise ;
- ce n'est plus au client de s'adapter à l'entreprise, mais à l'entreprise de s'adapter au client ;
- aucune entreprise ne peut simplement attendre le client, elle doit impérativement aller le chercher ;
- un client se conquiert, s'acquiert et cette conquête a un coût ;
- un client, c'est un capital à conserver ou à développer ; la fidélité se construit sur la considération et la construction d'une relation.
En utilisant le marketing direct, vous communiquerez « en direct » avec les consommateurs potentiels comme avec vos clients de manière plus rationnelle et efficace et en optimisant au mieux votre budget. A partir d'un certain nombre d'informations rassemblées sur votre clientèle (ses goûts, ses habitudes, etc.) vous pourrez, grâce aux médias propres au marketing direct, toucher vos cibles en communiquant sans détour.
Il faut bien comprendre et assimiler certains points fondamentaux :
- avoir des clients est le premier objectif de toute entreprise ;
- ce n'est plus au client de s'adapter à l'entreprise, mais à l'entreprise de s'adapter au client ;
- aucune entreprise ne peut simplement attendre le client, elle doit impérativement aller le chercher ;
- un client se conquiert, s'acquiert et cette conquête a un coût ;
- un client, c'est un capital à conserver ou à développer ; la fidélité se construit sur la considération et la construction d'une relation.
En utilisant le marketing direct, vous communiquerez « en direct » avec les consommateurs potentiels comme avec vos clients de manière plus rationnelle et efficace et en optimisant au mieux votre budget. A partir d'un certain nombre d'informations rassemblées sur votre clientèle (ses goûts, ses habitudes, etc.) vous pourrez, grâce aux médias propres au marketing direct, toucher vos cibles en communiquant sans détour.
L’avenir du marketing direct
L’arrivée de nouveaux outils,
l’intensification de sa pratique, son utilisation
pour prospecter, pour vendre, mais aussi pour fidéliser une clientèle, en
tant que véritable outil de la stratégie commerciale de l’entreprise font du marketing direct
un outil à part entière au service du développement de l’entreprise.
Les forces de vente des entreprises vont devoir utiliser de plus en plus le marketing direct
:
– pour travailler plus efficacement de nouveaux segments
de clientèle,
– pour
assurer une fréquence de contacts
supérieure au nombre de visites,
– pour pouvoir susciter une réaction rapide du client,
– pour accroître les chances de fidélisation
du client.
Cela passe par la formation des commerciaux aux outils et à toutes les techniques du marketing direct.
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