Communiquer
pour une entreprise consiste à émettre un certain nombre d’informations dont le
but est de modifier le comportement ou l’attitude des consommateurs. Quels que
soient les supports de communication utilisés, les entreprises doivent faire connaître
leurs produits/services en matérialisant le positionnement de l'entreprise, à
savoir l'image que veut donner l'entreprise d'elle-même et de son offre à ses
clients, ses concurrents et ses partenaires.
Une
bonne communication dépend de plusieurs modes. L’entreprise doit adopter un certain
dosage de communication entre tous les moyens mis à sa disposition, afin de trouver la
meilleure combinaison qui a le plus de chance d’atteindre les objectifs fixés.
A
l’heure actuelle, la question n’est plus de savoir s’il faut communiquer mais
comment communiquer et quel budget allouer à la communication ? Car étudier un marché, fabriquer un produit, définir un prix adéquat et trouver un distributeur
sont des étapes indispensables,
mais compter sur
la bouche à oreille pour faire connaître le produit aux consommateurs potentiels ne suffit pas dans la plupart des cas. Il faut contacter ces consommateurs en utilisant les médias (télévision, radio, presse, affichage, cinéma) ou d’autres canaux de communication, dits « hors médias » (promotion des ventes,
relations publiques, marketing
direct...).
Qu’est-ce que la communication ?
Selon Helfer et Orsoni
(dans son ouvrage « Marketing », collection Vuibert 1998),
« Communiquer,
c’est transmettre les informations dans le but d’obtenir de la part du destinataire une modification de
comportement ou d’attitude ». Par-là même, une entreprise qui veut aller au-delà d’un courant de vente spontané doit concevoir et transmettre des
informations à ses clients
actuels ou potentiels, à ses fournisseurs, à ses détaillants, ainsi qu’aux différentes parties prenantes composant
son environnement (médias,
administration, opinion
publique...). Car, toute entreprise
est agent de communication.
D’après
Lendrevie J. Levy J. et Lindon D. La communication est
l’ensemble de toutes les informations, messages et signaux de toute nature que
l’entreprise décide d’émettre volontairement en direction de publics choisis ou
publics-cibles (– Mercator, 8e éd., Dunod 2006
Selon cette définition la communication
constitue l'ensemble des moyens qu’une organisation utilise pour faire
connaître l'existence de ses produits, fidéliser les clients actuels, attirer
les clients potentiels, modifier le comportement des consommateurs et de
l'opinion publique en général dans un sens qui lui est favorable. Pour
atteindre cet objectif, elle combine différents outils : information-promotion,
publicité, promotion des ventes, marketing direct....
Constitué un des outils du marketing mix, la communication s'appuie
sur plusieurs modes de communication et ceux-ci
composent le mix-communication
On identifie essentiellement cinq grands modes de communication
:
La publicité
moyen des communication de masse qui groupe toute forme monnayée de présentation
et de promotion non interactive
d’idées, de biens et de services
émanant d’un annonceur identifié.
La promotion des
ventes se définie comme tout stimulant
à court terme, destiné à
encourager l’achat d’un produit.
Les relations publiques sont toute action (événement, manifestation) ayant pour but
d’améliorer l’image d’un produit.
La vente comme mode de communication se définie
comme toute conversation orale entreprise avec un ou plusieurs acheteurs potentiels, dans le but de présenter un produit, répondre
à des objections, conclure une
affaire.
Le marketing direct met en avant tout contact postal, téléphonique ou autre qui
sollicite au moyen d’un message
spécifique, une réponse auprès des clients et prospects.
Ces différents composants
du mix-communication permettent d’établir une véritable stratégie de communication. Ces quatre derniers modes cités sont qualifiés de Hors Média,
qui est plus ciblée et
personnalisée.
Après un diagnostic, le service marketing
détermine une cible et des objectifs
de communication qui permettront
de mettre en place une stratégie de communication
efficace.
Cette stratégie procède en quatre étapes
:
- description des objectifs de la communication,
- détermination
de l’objet de la communication (l’entreprise, la marque
ou le produit)
- identification
de la nature de la cible,
- analyse
de l’étendue géographique
de notre communication.
.
Nature et catégories d’objectifs de
communication
La nature
des objectifs
Intention :
Un objectif
indique ce qu’ont veut atteindre et auprès de qui. Par exemple :
- Accroître
la notoriété d’un produit auprès des prescripteurs.
- Multiplier les occasions de consommer en faisant valoir de nouvelles utilisations du produit.
- Augmenter
les quantités consommées par
les acheteurs habituels.
- Allonger
la saison de consommation
- Rajeunir une marque vieillissante et
recruter de jeunes consommateurs.
La proportion :
Un objectif
de communication devrait toujours être chiffrée. Par exemple : accroître la notoriété spontanée d’une
marque pour la faire passer de 30% à 50% auprès des jeunes
Le délai :
On dit souvent que l’on veut atteindre
(l’intention), on indique les délais mais on
« oublie » fréquemment de formuler les objectifs de communication de façon quantifiée car
c’est difficile et cela engage des responsabilités. Or, si on ne précise pas la « quantité » à atteindre, on ne
peut pas bien mesurer à posteriori l’efficacité
des actions publicitaires
La notoriété :
Le taux de notoriété d’une marque est le pourcentage de personnes, dans un public donné, qui :
- connaît l’existence de la marque,
- sait, en plus, la catégorie de produits
ou le secteur économique
auxquels elle appartient.
Exemple
: je connais la marque KIA et je sais que c’est une
marque d’automobiles.
L’image :
C’est l’ensemble des représentations et des associations
attachées par un individu à un
produit, une marque, une entreprise…
Les catégories d’objectifs
La fixation d'objectifs clairs est la condition indispensable pour
espérer une communication efficace et dont les résultats seront mesurables.
Les trois principales catégories d'objectifs sont :
Faire connaître (domaine
cognitif) : informer de l'existence du produit ou de ses caractéristiques.
Toute marque ou entreprise n'existe pas
réellement dans la tête des clients potentiels. Pour faire découvrir son
existence, l’entreprise doit s’appuyer sur les études de notoriété.
Faire
aimer (domaine
affectif) : modifier ou renforcer l'image du produit en agissant sur les
attitudes ou les opinions que ce soit pour un produit, une marque, une cause,
un homme politique… Après la phase d’information, l’entreprise doit s’attaquer
à l’affectif en s’attachant à construire une attitude favorable vis-à- vis de
la maraque ou l’entreprise. Bref d’améliorer son image. Pour atteindre cet
objectif l’entreprise doit mener des études d’image.
Faire agir
(domaine conatif) : modifier les comportements en provoquant l'achat, l'essai,
la demande de renseignements. Après avoir avoir investi dans la notoriété et la
construction d'une image positive, l’entreprise doit passer à l'action. Ces
campagnes publicitaires se focalisent sur la stimulation des désirs des
consommateurs en leurs donnant envie d’acheter et de passer à l’acte d’achat.
Ces objectifs de communication doivent respecter trois contraintes
essentielles :
-L'intention : quel est le but recherché ? Ex : augmenter les
ventes, la notoriété…
-La proportion : l'intention doit être exprimée en termes
mesurables
-Le délai : généralement annuel
Quelles sont les cibles ?
Les cibles de la
communication
Parallèlement aux objectifs de communication, la cible de
communication regroupe l’ensemble des personnes que l'on veut toucher par le
message. Elle n'est pas forcément identique à la cible marketing
(consommateurs-acheteurs) car elle peut englober des distributeurs (chefs de
rayon d'hypermarchés), des prescripteurs (médecins) ou des acheteurs
non-consommateurs (la femme qui achète les vêtements de ses enfants).
Distinction entre
cible marketing et cible de communication
Le marketing et la communication sont deux secteurs différents mais qui
travaillent en étroite collaboration, de sorte
que la distinction entre les deux n’est pas toujours évidente :
La cible marketing répond à la question
« à qui vend-on ? » :
La cible en marketing va permettre une
optimisation des ventes à 3 niveaux :
Le cœur de cible : le public à atteindre en priorité
La cible principale : les clients potentiels pouvant être
intéressés
Les cibles secondaires : prescripteurs, leaders d’opinion
La cible de communication répond à la
question « à qui parle-t-on ? » :
Plusieurs cibles de communication qui peuvent être visées.:
Des cibles commerciales
Clients actuels ou potentiels,
Consommateurs de produits ou utilisateurs de services,
Distributeurs
Prescripteurs ( pharmacien, architecte..)-
Des cibles non commerciales, mais susceptibles de modifier les
comportements d’achat ou de consommation
Partenaires institutionnels, partenaires administratifs
Milieux boursiers, bancaires et financiers,
Journalistes, influenceurs
Généralement on peut
distinguer deux catégories des cibles de la communication qui sont :
- Cibles intérieurs à
l'entreprise : force de vente, collaborateurs,
actionnaires
- Cibles extérieures à
l'entreprise : Cibles commerciales (clients actuels ou
potentiels, distributeurs, prescripteurs, leader d'opinions) ou non
commerciales (partenaires institutionnels, partenaires administratifs, milieux
boursiers, bancaires et financiers, journalistes, influenceurs,...)
Classification
de la communication
De nos jours, la communication est devenue
un outil indispensable pour tout organisme (entreprise, association,
collectivité territoriale...). Elle prend des formes différentes en fonction
des buts poursuivis et des « médias » utilisés :
Communication
commerciale
Communication
institutionnelle (corporate)
La distinction s’effectue au niveau des
buts poursuivis par les organismes utilisant la communication.
Types de
communication
|
Description
|
Communication commerciale
|
Buts : promouvoir des marques, des
produits ou des services afin de les vendre. Créer une notoriété du produit.
Cibles : acheteurs actuels ou
potentiels, prescripteurs.
Outils utilisés : produit (emballage,
design, étiquette), publicité, promotion des ventes, marketing direct; à un
degré moindre: rela-tions publiques, parrainage, mécénat.
EXEMPLES : campagnes de publicité pour
les opérateurs téléphoniques, opérations de parrainage sportif.
|
Communication institutionnelle (corporate)
|
Buts : faire connaître une entreprise
(ou toute organisation : association, collectivité...), créer son image.
Cibles : collectivités, pouvoirs
publics, monde financier, public.
Outils utilisés : publicité, relations
publiques, parrainage, mécénat, design...
EXEMPLES :Campagne de l’État pour
l’inscription sur les listes électorales,
|
La communication corporate prend une place
de plus en plus importante. Après de nombreuses années pendant lesquelles les
entreprises ont axé leur communication principalement sur leurs produits ou
services, on observe une évolution en faveur d’une communication basée sur
l’entreprise, ses qualités, son image.
Les supports de communicationOn entend par supports de communication les différents moyens de communications (médias et hors-média) que l'annonceur recourt pour faire connaître son produit. Ces moyens de communication ont suivi une longue évolution à travers l'histoire. De l'antique enseigne de magasin à la bannière internet en passant par la télévision, l'affichage, les spots radiophoniques, les dépliants, le publipostage, le mobilier urbain, l'encart dans la presse écrite, les petites annonces, les écrans de télévision placés sur les lieux de vente, un homme-sandwich dans la rue, la publicité mobile, la publicité aérienne, le placement de produit dans les films ou les séries télévisées, le spam en allant jusqu'à se glisser dans des applications offertes par des sites .
Ainsi, on distingue généralement entre deux grandes catégories de supports de communication: les médias et le hors-média. Néanmoins toute compagne de communication s'appuie sur des médias divers et trouve dans le hors-média un soutien tactique.
Communication
médias et Communication hors médias : la distinction se fait uniquement au niveau des véhicules
de la communication.
Types de communication
|
Définitions
données chiffrées
|
Communication médias
|
Véhicules de communication : les 5
médias traditionnels (presse, télévision, radio, affichage, cinéma
publicitaire), auxquels on ajoute désormais Internet .
|
Communication hors médias
|
Véhicules de communication : promotion
des ventes, relations publiques, parrainage, mécénat, marketing direct,
PLV...
|
Depuis quelques années, la communication
de masse (qui utilise les « mass medias ») est en déclin. Il est de plus en
plus difficile de toucher un vaste public par une campagne publicitaire de
masse. Le hors médias a pris une place prépondérante. L’avènement du marketing
one to one et du marketing relationnel à l’opposé du marketing de masse, à
entraîné une augmentation importante des dépenses en communication hors médias.
La gestion de la relation client, qui a pris une importance significative par
rapport à la prospection de nouveaux clients, entraîne le développement
d’outils hors médias destinés à fidéliser les clients des entreprises
Les acteurs de la communication
- Les
annonceurs:ce sont des personnes morales ou physiques qui désirent
pro-mouvoir un produit ou un service au moyen de la publicité.
- Les agences de publicité : ce sont les entreprises qui créent les
messages publi-citaires et conçoivent les campagnes de communication. Elles
peuvent égale-ment acheter les espaces publicitaires aux régies.
- Les
régies :
entreprises qui vendent aux annonceurs ou aux agences de publi-cité les espaces
des supports pour lesquels elles travaillent
- Les centrales d’achat d’espace : elles vendent
directement aux annonceurs les espaces des supports pour lesquels elles
travaillent. Elles permettent ainsi à un annonceur possédant son propre service
publicité d’acheter directement des espaces sans passer par une agence.
Les canaux de
communication :
Le responsable marketing doit réfléchir aux différents canaux
qu’il va utiliser pour transmettre sa communication. Ceux-ci peuvent être classés en deux
grandes catégories : les canaux personnels et les canaux impersonnels.
Les canaux
personnels.
Les canaux personnels comprennent tous les moyens
permettant un contact individualisé et direct avec l’audience. Il peut s’agir
d’un entretien de face à face, d’une communication téléphonique, ou d’une
messagerie télématique.
Les
communications interpersonnelles tirent leur efficacité de ce qu’elles
permettent un feedback et un ajustement permanent.
Une entreprise doit savoir utiliser à son profit les
communications interpersonnelles, même si elles sont difficilement
contrôlables. Elle peut :
a) Observer si certains
individus ou entreprises exercent une influence et concentrer sur eux les
efforts de vente, de mailing ou de publicité ;
b) Transformer certaines
personnes préférentielles ou faisant d’elles ses ambassadeurs ;
c) Travailler en collaboration
avec les leaders d’opinion locaux, tels que les animateurs de radio, les chefs
de classe, les responsables de clubs ou d’associations ;
d) Faire appel, dans le contenu
même du message, à des témoignes ou échanges de vues à propos du produit ;
e) Donner à leur action
publicitaire un style qui invite à la conservation.
Les canaux
impersonnels.
Les canaux impersonnels rassemblent tous les médias
qui acheminent le message sans contact interactif avec l’audience. On peut les
répartir également en trois catégories. Les masses médias, c’est-à-dire la
presse, la radio, la télévision, le cinéma et l’affichage, sont surtout pour
toucher de large audience, peu différenciées (à l’exception des médias
sélectifs, qui s’adressent à des publics spécialisés). Les atmosphères sont des
environnements conçus pour susciter des relations positives de la part de
l’audience à l’égard d’une entreprise ou d’un produit. Ainsi, les dentistes ou
les psychologues décorent-ils leur cabinet de façon à communiquer une
atmosphère de confiance. Les événements, enfin, correspondent à des
manifestations préparées à l’avance.
La
nature des outils de communication
Par
communication mix, on entend l’ensemble des signaux émis par l’entreprise en
direction de ses différents publics, c’est-à-dire auprès de ses clients,
distributeurs, fournisseurs, actionnaires, auprès des pouvoirs publics et
également vis-à-vis de son propre personnel. Les cinq moyens de la
communication marketing (communication mix) sont la force de vente, la
promotion des ventes, les relations extérieures, le marketing direct et la
publicité-média Chacun de ces moyens a
ses caractéristiques propres.
1. La force de vente est une
communication « sur mesure », personnelle et bilatérale (un dialogue),
apportant des informations à l’entreprise et qui est davantage conçue pour
inciter le client à une action immédiate.
2. La promotion des ventes comprend
l’ensemble des stimulants qui, d’une façon non permanente et souvent locale,
viennent renforcer temporairement l’action de la publicité et/ou de la force de
vente, et qui sont mis en œuvre afin de susciter, auprès des cibles visées, la
création ou le changement d’un comportement d’achat ou de consommation.
3. Les relations publiques ont pour objectif d’établir, par un effort
délibéré, planifié et soutenu, un climat psychologique de compréhension et de
confiance mutuelles entre une organisation et ses différents publics. Il s’agit
donc moins de vendre que d’obtenir un soutien moral facilitant la poursuite de
l’activité.
4. Marketing
direct : en plus de ces moyens de communication traditionnels, il
faut encore ajouter certains moyens de la vente directe comme le publipostage,
le télémarketing, la vente par catalogue, la vente en ligne, etc.
5. La
publicité-média : est une communication de masse, payée,
unilatérale, émanant d’un annonceur présenté comme tel et conçue pour soutenir,
directement ou indirectement, les activités de l’entreprise.
Ces moyens de
communication, très différents, sont néanmoins très complémentaires. Le
problème n’est donc pas de savoir s’il faut faire de la publicité, de la
promotion ou pas, mais plutôt de savoir comment répartir au mieux le budget
global de communication entre ces différents moyens, compte tenu des
caractéristiques des produits et des objectifs de communication retenus.
Budget de communication
Définition : Le budget de
communication désigne l’ensemble des moyens financiers attribués à la
communication de l’entreprise. Ramené au chiffre d’affaires, le budget de
communication est montant
alloué par une organisation pour financer une
campagne de communication
Cette notion de budget de communication est cependant
une notion relativement floue, car selon les cas, elle ne recouvre que les
sommes investies dans la communication publicitaire ou de façon plus large
l’ensemble des moyens financiers alloués aux investissements marketing.
D’une
façon plus générale, les facteurs devant être pris en compte dans l’élaboration
du budget publicitaire sont les suivants :
- L’étape dans le
cycle de vie. Un nouveau produit a besoin d’efforts publicitaires soutenus
pour voir sa notoriété progresser. Une marque bien établie n’a besoin que
d’une publicité d’entretien.
- La part de marché.
Une marque à forte part de marché investit moins en publicité qu’une
marque à faible part qui cherche à progresser. En France, par exemple,
Renault qui contrôlait 31 % du marché en 1988 n’a investit que 26% des
dépenses publicitaires du secteur.
- La concurrence. Dans
un marché encombré, une marque doit investir suffisamment pour percer le
brouhaha publicitaire du secteur.
- La répétition. Si le
message implique un nombre élevé de répétition, le budget s’accroît en
conséquence.
- Les produits de
substitution. Plus ils sont nombreux, plus le besoin de différentiation
d’image exige un effort important.
Les méthodes de budget :
On distingue deux grandes méthodes pour fixer un budget
publicitaire : des méthodes marginalistes et des méthodes empiriques.
- La méthode marginaliste propose que les dépenses de publicité® doivent être
engagées jusqu’au moment où le dernier euro investi ne rapporte plus rien. Le
problème de cette méthode est que sur le plan pratique, il est difficile de
calculer les recettes marginales générées par la communication.
- Les méthodes empiriques sont plus critiquables d’un point de vue
théorique mais plus pratiques à mettre en œuvre :
- La méthode du pourcentage du CA : le budget de communication de N sera fixé par rapport à x% du CA
de N-1. Cette méthode possède plusieurs inconvénients ; en effet, elle fait de
la publicité un niveau dépendant du niveau des ventes alors que le niveau des
ventes dépend de la publicité. Cependant, cette méthode est souvent utilisée
dans les petites et moyennes entreprises. L’avantage est que cette méthode est
facile à mettre en œuvre. Une autre méthode est de fixé un niveau x% du CA
prévisionnel de l’année N.
- La méthode d’alignement des concurrents : cette méthode est souvent
dépensesèutilisée. On se base sur l’indicateur sur
les parts de voix publicitaires de l’entreprise/ dépenses publicitaires sur
l’ensemble du marché. Dans le secteur de biens de consommation, il y ‘a un lien
directe entre la part de marché et la part de voix de l’entreprise. Une
entreprise 3 qui a 10% de part de marché devra avoir 10% de part de voix. Cette
méthode est assez limitée car on oublie tout le travail prévisionnel.
- La méthode analytique :
elle met en rapport les objectifs et les moyens. Cette méthode est la plus
pertinente, elle permet de déterminer le montant du budget de communication, en
analysant les besoins du marché, les caractéristiques du produit. Ensuite, on
fixe les objectifs et puis on évalue le coût pour atteindre ces objectifs. Ces
objectifs sont fixés en termes de GRP, Gross Rating Point (occasion de voir,
d’entendre le produit ou la marque)
Les
deux grands types de stratégie de communication
La stratégie « PUSH »
Elle a pour but de «
pousser » le produit vers les distributeurs et les consommateurs, au moyen de
la force de vente ou d’actions promotionnelles menées par le producteur ou le
distributeur.
EXEMPLES :
– assurer une pression
plus forte de la force de vente auprès des distributeurs, en leur proposant des
avantages financiers (ristournes, remises quantitatives..),
– distribution
d’échantillons dans les lieux publics lors de la sortie d’un nouveau produit,
– mise en
avant d’un produit dans un point de vente (tête de gondole).
La stratégie « PULL »
Elle a pour but de « tirer » (to pull en
anglais) les consommateurs vers le point de vente et le produit au moyen d’une
campagne publicitaire.
Exemple :
–
campagne d’affichage lors de la sortie d’un nouveau modèle
automobile,
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